Dans son premier long métrage documentaire, Geneviève Dulude-De Celles est retournée sur les bancs de son école secondaire de Sorel-Tracy. Elle y effectue la chronique de la dernière année d’une cohorte de 5e secondaire.
Quant à M. Venne, il s’est dit fort heureux de pouvoir mettre en valeur le film de la jeune Soreloise et d’ainsi participer à sa diffusion plus large auprès du public de la région.
Ainsi a-t-il tenu promesse: les 277 billets de la première, qui aura lieu le 25 février, se sont envolés si vite que cela l’a convaincu que le public sorelois tenait à voir ce film.
Il n’était toutefois pas encore en mesure de dire à quelles heures il sera projeté sur le grand écran.
Chose certaine, le film pourra rester une deuxième semaine à l’affiche – comme ce fut le cas au cinéma Beaubien de Montréal – s’il parvient, au cours de la semaine, à être un des cinq films qui aura généré le plus d’entrées. Une règle qu’il applique systématiquement et toujours, avait-il révélé au cours d’une entrevue précédente.
Il appartient donc au public cinéphile curieux d’écouter ce que de jeunes Sorelois vivent et ressentent, de disposer du sort du film qui a mérité à sa scénariste et réalisatrice le titre de « Meilleur espoir Québec/Canada », remis l’automne dernier par Les rencontres internationales du documentaire de Montréal Il est de plus deux fois en nomination au Canadian Screen Awards, l’équivalent des Oscars aux États-Unis. Une fois pour les meilleures images documentaires de Léna Mill-Reuillard et Étienne Roussy et une autre pour le meilleur montage documentaire d’Emma Lane.