10 novembre 2020 - 17:03
Bilan de la COVID-19 dans la région : des cas à l’Hôtel-Dieu de Sorel et chez Rio Tinto Fer et Titane
Par: Alexandre Brouillard

Une éclosion a été rapportée à l’Hôtel-Dieu de Sorel. Photothèque | Les 2 Rives ©

Lors des sept derniers jours, la MRC de Pierre-De-Saurel compte 31 cas actifs. Une hausse remarquée par rapport au dernier bilan qui affichait 19 cas entre le 29 octobre et le 4 novembre.

Cinq patients infectés à l’Hôtel-Dieu

L’ éclosion de COVID-19 a été déclarée, le jeudi 5 novembre, à l’Hôtel-Dieu de Sorel. Ce sont cinq usagers qui ont contracté le virus sur une unité d’hospitalisation.

Pour des raisons de confidentialité et conformément aux directives du ministère de la Santé et des Services sociaux, le Centre intégré de Santé et de Services sociaux de la Montérégie-Est (CISSSME) peut seulement confirmer qu’il y a moins de cinq cas parmi les travailleurs de la santé.

Les usagers ayant reçu un diagnostic ont été transférés vers un centre hospitalier désigné pour accueillir des patients atteints de la COVID-19. Pour ce qui est des travailleurs concernés, ils ont immédiatement été retirés du travail.

En date du 7 novembre, aucun cas n’a été déclaré au sein des Résidences privées pour aînés (RPA) et dans les Centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) de la région.

Trois cas chez Rio Tinto Fer et Titane

Trois employés de Rio Tinto Fer et Titane ont été testés positifs à la COVID-19 la semaine dernière. L’information a été confirmée par Chantal Vallée, agente d’information au CISSS de la Montérégie-Centre.

Les trois employés ont été retirés de leur milieu de travail. D’autres travailleurs ont été mis en isolement.

« Notre première priorité reste la santé et la sécurité de nos employés et de leur famille. Depuis le début de la pandémie, nous avons pris des mesures exceptionnelles pour garantir leur sécurité conformément aux directives des gouvernements du Québec et du Canada, tout en poursuivant nos opérations », souligne un porte-parole de l’entreprise.

À noter que des 1402 éclosions actives au Québec, environ la moitié se situent en milieu de travail. En date du 5 novembre, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) note que les éclosions au travail et le nombre de travailleurs infectés par la COVID-19 sont en hausse depuis sept semaines consécutives.

La situation sous contrôle dans les écoles

Lors des derniers jours, aucun cas positif à la COVID-19 n’a été déclaré dans les différents établissements scolaires de la région.

Au cours des 14 derniers jours précédant le 6 novembre, les écoles Christ-Roi, Fernand-Lefebvre, Maria-Goretti, Mgr-Brunault, Sainte-Victoire, Saint-Gabriel-Lalemant et Bernard-Gariépy ainsi que le Centre de formation générale des adultes et le Centre de formation professionnelle ont eu au moins un cas de COVID-19 dans leur établissement.

Un cas parmi les employés de la prison

En date du 9 novembre, parmi les employés de la prison de Sorel-Tracy, on compte un cas actif ainsi qu’un cas guéri. Sur un total de 236 personnes incarcérées, seulement deux prisonniers ont testés positifs à la COVID-19 depuis le début de la pandémie. Ils sont présentement guéris.

La Montérégie reste en zone rouge

Lors d’un point de presse tenu le 5 novembre dernier, la directrice de santé publique de la Montérégie, Julie Loslier, indiquait que la situation reliée à la pandémie demeure stable dans en Montérégie.

Malgré l’atteinte, depuis la mi-octobre, d’un plateau à la limite entre le rouge et le orange, la Santé publique de la Montérégie n’envisage pas de sortir de la zone rouge.

« Pour nous, le palier orange n’avait pas été assez effectif au début du mois d’octobre. Nous n’envisageons pas une sortie à court terme de la zone rouge, car la situation peut déraper très rapidement. Nous travaillons activement à trouver l’équilibre entre prévenir une éclosion et endiguer les effets négatifs du rouge », précise-t-elle.

Avec l’hiver qui est à nos portes, Julie Loslier indique que les cache-cou et les foulards ne remplacent pas les masques homologués. Elle invite finalement les employeurs de la région à maintenir la distanciation entre collègues afin de minimiser les cas en milieu de travail.

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