Il aura fallu deux ans après l’adoption de la politique de l’arbre pour qu’on passe aux actes et définisse en quoi la plantation, la conservation et l’abattage d’arbres suivront leur cours.
On y sent l’importance accordée à la canopée autant pour les entrepreneurs que pour les citoyens. Comme on veut multiplier le nombre d’arbres sur les terrains et ajouter des îlots de verdure dans les stationnements. Cela pour réagir aux changements climatiques. En route vers un véritable verdissement. Aux citoyens de dire ce qu’ils en pensent.
Quant au quai Richelieu, son aménagement enjolivera certainement ce secteur – ce ne sera pas difficile – et intégrera le Centre des arts contemporains à un environnement à la hauteur de son bâtiment, de son terrassement et des archétypes qu’on y trouve évoquant le passé naval de la région.
Reste un an à l’attendre. Il ajoutera certes aux améliorations apportées au centre-ville au cours des dernières années en espérant que ces efforts lui donnent un nouveau souffle de vie.
Voilà un aménagement qui sera attrayant à l’embouchure de la rivière qui donne accès à d’imposantes activités portuaires transatlantiques fort courantes et fascinantes pour les curieux d’activités industrielles locales.
Si l’on en croit les croquis déposés lors de sa présentation, le site sera accueillant, joliment aménagé, aux diverses fonctions. Un autre espace qui nécessitait une amélioration importante et qu’on apprendra à fréquenter.
Il attirera plusieurs citoyens et visiteurs, et ce, même s’il est moins imposant en taille que les autres regards sur le fleuve tant des secteurs Sorel et Tracy que de Saint-Joseph et Contrecœur. Mais la région gagne en attrait, en beauté et en grâce chaque fois qu’elle aménage la berge de ses cours d’eau. Il faut fréquenter ces parcs pour réaliser combien ils sont occupés et appréciés. Le quai Richelieu n’échappera pas à cette popularité, parie le conseil sorelois.
Seul hic, c’est que le quai est voisin des installations de Richardson, ces élévateurs à grains qui crachent lors de chargement de grains, des tas de poussières sur les environs.
Souhaitons que la Ville et l’entreprise se donnent des moyens concrets d’avertir ceux qui fréquenteront le quai Richelieu des moments où sont prévues de telles émanations à défaut de les éliminer.
Car même si l’entreprise fournit des efforts, la solution n’est pas encore finale. La qualité de l’air tout autour des élévateurs reste médiocre même si la santé des gens semble moins affectée qu’il y a quelques années. Mais elle est toujours pire qu’ailleurs au Québec.
Reste à voir quelles autres avancées le conseil nous réserve en 2024. C’est bien parti!