La poursuite avait été mise sur la glace puisque l’entreprise et la Municipalité étaient devant la Cour supérieure et la Cour d’appel. La municipalité stipulait que Champag effectuerait à Saint-Roch-de-Richelieu des activités de nature industrielle alors que Champag, qui compte installer un bâtiment pour créer du substrat à partir de fumier, plaidait que ses activités étaient agricoles. Champag a remporté sa cause. Maintenant que ce dossier est clos et que le permis a été délivré par la Municipalité, l’entreprise peut reprendre ses démarches concernant la poursuite.
Le groupe de citoyens « Stoppons l’usine de Champag à Saint-Roch-de-Richelieu » se dit choqué de la réactivation de cette poursuite. Également, comme l’entreprise est maintenant autorisée à demander au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques la permission d’aller de l’avant avec le projet, les citoyens demandent l’aide des élus pour empêcher que le ministère accorde cette permission.
Ils exigent également que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) effectue un examen des impacts sur l’environnement. Aussi, ils souhaitent que la Commission de la protection agricole du Québec (CPTAQ) se prononce sur la nature des activités de l’entreprise.