La Maison des jeunes de Sainte-Anne-de-Sorel, Aide arthrite du Bas-Richelieu, l’Association de la déficience intellectuelle de la région de Sorel, l’Association PANDA Les Deux-Rives et la maison de répit Halte-Soleil ont été sélectionnés par le gouvernement.
Ce dernier avait annoncé au printemps 2017 un rehaussement des budgets du Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC). Pour cette année, il parlait d’un investissement de 10 M$ pour l’ensemble du Québec, dont 1,2 M$ versé en Montérégie. Les Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) étaient responsables de répartir le financement en fonction des besoins régionaux.
Le directeur général de la Corporation de développement communautaire (CDC) Pierre-De Saurel, Jean-François Daigle, reconnaît tout de même l’importance du rehaussement budgétaire.
« C’est bien d’avoir un rehaussement, mais ce n’est pas suffisant. C’est tout de même mieux que de ne rien recevoir. Sauf pour la maison de répit Halte-Soleil, ce sont des petits montants. Ça ne changera pas la donne. Ça touche très peu d’organismes communautaires », mentionne-t-il.
Cinq organismes communautaires ont reçu un rehaussement de leur budget variant entre 1 295$ et 50 000$. La CDC Pierre-De Saurel regroupe 68 organismes communautaires. Les autres organismes verront leur enveloppe majorée selon l’indexation.
La maison de répit Halte-Soleil reçoit 50 000$
La maison de répit Halte-Soleil a reçu le plus grand rehaussement afin d’attendre un budget annuel de 197 000$. Malgré tout, cela correspond à la moitié du montant demandé au gouvernement.
« Ç’a l’air gros, mais ça permet juste de combler un déficit structural. Sans ce montant, on aurait enregistré un déficit de 30 000$. Cela nous permet de débuter l’année avec un levier financier. On n’aura pas à courir pour des fonds », affirme le directeur général de la maison de répit Halte-Soleil, Patrice Désilet.
Le montant de 50 000$ permettra d’installer un système de surveillance sur les deux étages du bâtiment et d’assurer un entretien de la résidence. M. Désilet ajoute que les trois emplois permanents seront consolidés.
« Le montant est toujours insuffisant. On opère 365 jours par année. On survit seulement grâce à nos bénévoles. D’un autre côté, on a une clientèle qui a besoin d’encadrement. On ne peut pas avoir toujours des bénévoles. Ça nous prend des gens qui ont des formations, mais on ne peut pas toujours les payer à leur juste valeur », déplore-t-il.
La ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, avait défendu sa mesure en entrevue avec le journal Les 2 Rives l’été dernier.
« Depuis 2001, c’est du jamais-vu. Je suis fière de l’investissement. On a tenu compte de l’indexation de l’Indice des prix à la consommation (IPC). La Montérégie a la deuxième plus grande enveloppe budgétaire de la province. Par cet investissement, on reconnait l’importance du milieu communautaire », avait-elle assuré.