On se souviendra que le PLC lui avait suggéré de ne pas soumettre sa candidature à l’investiture, puisque celle-ci aurait été rejetée en raison d’une dette de 20 000 $ découlant de la dernière campagne électorale.
Claude Carpentier affirme avoir longuement réfléchi après avoir été exclu par le Parti libéral du Canada, au mois de juillet. Étant natif et résident du comté, il est d’avis que la qualité première d’un bon candidat est de bien connaître son comté, les enjeux économiques et les besoins inhérents qui composent chacun de ces secteurs d’activité.
Il n’a pas voulu donner son appui à Pierre-André Émond, puisqu’il ne croit pas qu’un retour aux années Harper soit la solution. Il ne croit pas non plus que la candidate du Parti libéral du Canada, Nathalie Rochefort, correspond aux critères de connaissance du comté et de ses besoins.
« De plus, je suis d’avis que mon parti a manqué de respect envers les membres de mon exécutif, des bénévoles et des nombreux électeurs qui approuvaient ma candidature. Ma carrière politique ayant pris fin, je n’ai aucun avantage personnel à recevoir de mes propos », a-t-il poursuivi,
« Étant donné le fait que je demeure fédéraliste jusqu’au bout des ongles, il ne m’est pas possible d’adhérer aux valeurs du Bloc Québécois, admet-il. Toutefois et suivant la même logique, je suis d’avis que le candidat et député sortant Louis Plamondon correspond parfaitement aux critères énoncés précédemment. La connaissance de notre comté, son expérience et son implication sont indéniables. »