L’homme de 64 ans était plutôt représenté par Me Geoffrey Huet, qui lui représentait l’avocat de M. Péloquin, Me Serge Teasdale. À cette étape des procédures, il était permis à Serge Péloquin d’être absent de la salle de cour.
Selon ce qu’on a pu apprendre sur place, le procureur de la poursuite, Me Simon Lacoste, a remis la preuve aux avocats de la défense le 27 juillet dernier. Étant donné qu’elle est volumineuse et qu’ils doivent l’analyser, le dossier a été remis le 6 novembre prochain, toujours au palais de justice de Sorel-Tracy. Encore une fois, sa présence ne sera pas requise en cour.
« Aujourd’hui, c’est la première étape du dossier, soit la comparution. L’accusé a réservé son choix, il n’y a donc pas de plaidoyer enregistré à ce stade-ci », précise Me Lacoste.
Rappelons que Serge Péloquin fait face à deux chefs d’accusation au criminel, soit d’avoir intercepté des communications privées à l’aide d’une caméra et d’abus de confiance. Ces chefs sont passibles d’une peine de détention maximale de cinq ans.
Les gestes qui lui ont été reprochés ont eu l’effet d’une bombe en avril 2022, lorsque le greffier a découvert un dispositif d’écoute dans son bureau. Depuis, le maire a été déclaré inhabile à exercer ses fonctions, puis accusé au criminel.