1 Décembre 2022 - 07:05
Complexe portuaire : choisir les bonnes entreprises
Par: Jean-Philippe Morin

Le site du complexe portuaire est vaste et peut attirer plusieurs entreprises. Photo gracieuseté

La Ville de Sorel-Tracy sollicite les entreprises à s’installer sur son site du complexe industrialo-portuaire, où l’ancienne centrale thermique d’Hydro-Québec était située. Son terrain de plus de six millions de pieds carrés est convoité, assure le directeur général Carlo Fleury, qui ne veut toutefois pas accueillir n’importe quelle entreprise.

« Développement économique Pierre-De Saurel (DÉPS) a le mandat de développer la région et la zone industrialo-portuaire fait partie de son terrain de jeu. On travaille avec l’organisme pour attirer des entreprises oui, mais surtout des entreprises dont on va être fiers d’avoir chez nous dans 10 ans », révèle M. Fleury.

L’entreprise QSL est déjà présente dans le complexe portuaire et développe présentement la deuxième phase de son projet, soit un quai. Selon M. Fleury, cette infrastructure va attirer des joueurs qui vont en bénéficier. « Les joueurs avec qui on discute et à qui on vend ce concept, ils s’inscrivent dans cette lignée. On ne veut pas prendre le premier venu, on veut que l’entreprise ait une valeur ajoutée », indique-t-il.

Le maire Patrick Péloquin fait quant à lui un parallèle avec le monde commercial. « On ne veut pas que notre parc industriel soit comme le boulevard Taschereau, où il y a plein de commerces en ligne sans structure commerciale. Ça fait un achalandage monstre parce le monde se promène partout, mais il n’y a pas de vision. Le Dix30 a par contre été conçu pour que les gens restent dans cet espace. Au niveau industriel, c’est la même chose qu’on veut faire. On ne veut pas qu’il y ait des miettes qui tombent un peu partout et que ça ne corresponde pas vraiment à une stratégie. »

Le directeur général avance que peu de régions peuvent se targuer d’avoir une intermodalité comme Sorel-Tracy, c’est-à-dire un endroit vaste et industriel avec le fleuve, le chemin de fer et l’autoroute à proximité. « Il faut que ça devienne un levier pour qu’on puisse bien développer cette zone », conclut-il.

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