Reste à signer une entente formelle décrite dans un protocole clair aux conditions strictes, ont garanti les conseillers municipaux qui ont appuyé unanimement l’initiative. Ainsi la Ville injectera quelque 2 M$ sur cinq ans incluant la fourniture de services qui faciliteront la tenue des activités.
Oui, le Festival – chapeauté par un organisme devenu le Groupe Gib – ne se contentera plus d’organiser une activité d’une dizaine de jours. Il en prévoit quatre annuellement : le Gib Fest, le Gib des Neiges, le Gib de Noël et les Régates de Sorel-Tracy.
Cette année, l’animation du centre-ville chaque fin de semaine entre le 24 juin et le 5 septembre tiendra lieu de festival. Une sage décision en ce temps imprévisible d’une pandémie restreignant les initiatives de rassemblement public.
Le Groupe Gib devra présenter prévisions budgétaires et états financiers complets, factures à l’appui. Ce qui n’a jamais été le cas auparavant.
Oui, la commande est grosse. Le Groupe Gib sort du privé. Il doit relever le défi de rassembler au centre-ville un public suffisant pour justifier tous les efforts que cela exigera. Il devra user d’imagination, de créativité, de dynamisme. Son projet d’occuper les locaux vides ou les terrains vacants en y offrant diverses activités ajouteront certes de l’attrait.
Chose certaine, le Groupe Gib n’aura le succès escompté que s’il arrive en excellant dans ses façons de faire et en composant avec de nombreux collaborateurs qui souhaitent, comme lui, redonner au centre-ville son attrait d’antan.
Ce ne pourra plus être l’apanage de quelques-uns réunis au sein d’une très petite équipe. Mais le fruit du travail concerté de tous. À cet égard, le groupe se devra d’être transparent et clairement départager les responsabilités de chacun. Particulièrement celles de la Chambre de commerce qui avait annoncé, en grande pompe et en présence du maire Serge Péloquin, son intention d’organiser cet été des fins de semaine d’animation au centre-ville.
Certes l’intervention du Groupe Gib répond aux attentes des gens d’affaires qui y opèrent une entreprise. Mais comment oublier qu’au cours des années passées, il n’a jamais été facile de faire l’unanimité sur les façons d’y arriver?
Alors que le Groupe Gib a le mandat implicite d’arrimer les apports de chacun, il lui appartiendra de trouver le modus operandi qui mènera à une entente plus cordiale notamment entre lui, les restaurateurs et tenanciers du centre-ville, quand il s’agira de partager responsabilités, dépenses et revenus des activités qu’il proposera. Comme il appartiendra à la Chambre de s’impliquer étroitement auprès de ses membres pour assurer la conciliation de tous ses intérêts au profit de la collectivité.
Chose certaine, le Groupe Gib devra aussi répondre aux questions des citoyens qui sont désormais, via leurs taxes municipales, bailleurs de fonds importants de cette organisation. Il a déjà énuméré des organismes avec lesquels il veut initier des complicités sinon des partenariats. Étonnamment, on n’y trouve pas le nom de Statera ou celui de La Corporation des Évènements de Sorel-Tracy, des organisations soutenues inconditionnellement par la Ville.
Oui, on peut qualifier l’entente d’historique. La Ville s’engage pour la première fois à soutenir adéquatement cette organisation, visant ainsi à élargir la palette d’activités culturelles et populaires de ses résidents. Le Groupe Gib trouvera là une partie de son financement. Lui restera à générer des revenus et subventions suffisantes pour assurer sa pérennité. On n’en est encore qu’à la page Une de ce nouveau chapitre de son histoire.