Chacune des municipalités présentes avait une liste de postes à combler dans différentes entreprises. Pour Contrecœur, la mairesse présentait des postes libres chez ArcelorMittal et Logistec, entre autres. Elle avait également l’occasion de présenter aux visiteurs l’aspect économique et touristique de la Ville. « Beaucoup de gens posaient des questions sur Contrecœur. Il y avait beaucoup d’ingénieurs. Nos îles et le fleuve, c’est très attractif pour eux. Certains aimaient le fait qu’on soit près de Montréal, mais pas trop. Il y avait aussi beaucoup de questions sur nos hivers », mentionne Maud Allaire.
Pour ce qui est des retombées réelles pour Contrecœur, la mairesse croit qu’il est tôt pour les évaluer. « C’est sûr que des gens envoient des C.V., j’en ai d’ailleurs reçus directement. C’est une démarche sérieuse entreprise avec le gouvernement, puisque si les travailleurs veulent venir travailler ici, ils doivent avoir un permis. Mais si les employeurs veulent déjà d’eux dans leurs entreprises, c’est un facteur facilitant pour ces travailleurs », précise la mairesse. Selon elle, le taux de chômage est élevé en France et il faut que les gens sachent que le Québec est en pénurie de personnel et qu’il y a beaucoup de postes à combler.
De l’inspiration pour le développement de Contrecœur
Lors d’une visite à l’Hôtel de Ville de Paris, la mairesse de Contrecœur a pu en apprendre plus sur les îlots de chaleur en France et leur politique de permis permettant aux citoyens de végétaliser des espaces publics. Elle affirme que ces échanges ont été pertinents pour la finalisation du plan de développement durable de Contrecœur.
« Depuis un an, on travaille sur l’aménagement des parcs, on veut qu’ils soient intergénérationnels. Les Français aiment le plein air et les grands espaces. On a le potentiel pour accueillir des gens, autant des touristes que des résidents permanents », explique Mme Allaire.
À Paris, la mairesse a remarqué qu’on retrouve des œuvres d’art partout. Cette facette de la Ville Lumière l’inspire afin de mettre en valeur les artistes d’ici et les bâtiments patrimoniaux. « On a beaucoup d’artistes, c’est important de les faire connaître parce que c’est par l’art qu’on transmet notre histoire. On travaille actuellement à créer un bottin pour répertorier les artistes du territoire », explique Maud Allaire.
Au cours des prochains jours, les délégués ayant participé à la mission économique effectueront un bilan de leur voyage afin de voir si l’UMQ réitère l’expérience l’an prochain et si des changements doivent être apportés à la formule.