Cette rencontre a permis d’échanger sur les enjeux liés à ce dossier, notamment la mise à pied des enseignants du Centre de services scolaire (CSS) de Sorel-Tracy survenue il y a quelques semaines en raison des coupures du ministère de l’Éducation du Québec dans les services de francisation à l’éducation des adultes.
Selon le Syndicat, qui représente quelque 600 enseignants de tous les secteurs à l’emploi du CSS de Sorel-Tracy, la délégation qui a rencontré M. Émond « a bénéficié d’une rencontre productive, marquée par des échanges constructifs et une écoute attentive de la part du député à qui le mandat de porter le message a été confié », peut-on lire dans le communiqué de presse.
« Le Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu (FSE-CSQ) souhaite que le MEQ change de cap et que les services puissent continuer à être offerts à la hauteur des besoins réels dans le centre de services scolaire. Si le gouvernement voulait opérer des changements, ceux-ci devraient minimalement être faits à visière levée et en toute transparence, en s’assurant d’établir un dialogue avec tous les partenaires interpellés par cette question. Au-delà des intervenants en éducation qui détiennent toute l’expertise nécessaire, on peut aussi penser aux acteurs économiques de la région, qui subiront directement les conséquences de ces compressions injustifiées », insiste la présidente Lisette Trépanier.
« La rencontre avec le Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu fut constructive et enrichissante, ajoute le député Jean-Bernard Émond. Bien entendu, la francisation des nouveaux arrivants est essentielle afin d’assurer la pérennité de notre langue au Québec. La réalité, c’est que la demande est trop importante. Elle a explosé dans les dernières années et cette pression insoutenable se fait ressentir dans tous nos services publics, dont la francisation. Malgré les efforts et les investissements importants de notre gouvernement, je réitère qu’il est impératif que le gouvernement fédéral fasse sa part en ajustant les seuils d’immigration. »