Rappelons qu’au plus fort de la crise vers la fin novembre, le taux de cas actifs frôlait les 300 cas par 100 000 habitants, faisant de Pierre-de Saurel le pire RLS en Montérégie.
Or, en date du 8 février, on compte 47 cas actifs dans le RLS Pierre-De Saurel, ce qui constitue une forte baisse par rapport à la semaine dernière.
Parmi les données de cas actifs ventilées par villes en date du 5 février, on comptait seulement 28 cas à Sorel-Tracy, 10 à Yamaska, neuf à Contrecœur et six à Saint-Ours. Les autres municipalités du territoire affichaient toutes moins de cinq cas actifs.
D’ailleurs, du 1er au 7 février, on ne comptait que 26 nouveaux cas dans la MRC de Pierre-De Saurel, une forte baisse par rapport à la période du 25 au 31 janvier (40 nouveaux cas).
Situation sous contrôle dans les RPA
Une des raisons expliquant ce phénomène est la bonne situation des résidences privées pour aînés (RPA) de la région.
En date du 7 février, la Villa des Berges, à Saint-Ours, est celle ayant le plus grand nombre de cas avec cinq, ce qui représente 15 % de ses résidents. D’autres résidences ayant eu à composer avec des éclosions, soit la Résidence Au Pierrot et le Marquis de Tracy I, sont toujours considérées sous surveillance selon le tableau quotidien du gouvernement du Québec, mais leur nombre de cas est peu élevé.
Un seul CHSLD de la région a un cas actif parmi ses résidents. Il s’agit du Centre d’hébergement J.-Arsène Parenteau, situé sur la rue de Ramezay à Sorel-Tracy.
La situation dans les écoles est également stable. Sept établissements du Centre de services scolaire de Sorel-Tracy comptaient au moins un cas actif entre ses murs parmi ses élèves, soit le Centre de formation professionnelle Bernard-Gariépy, l’École Bernard-Gariépy, l’École Fernand-Lefebvre, l’École Monseigneur-Prince, l’École Sainte-Anne-les-Îles, l’École Saint-Gabriel-Lalemant et l’École Saint-Jean-Bosco.