En raison des forts vents – des pointes affichaient même 82 km/h – le Groupe Gib a dû se contraindre d’annuler les courses. Évidemment, les employés et bénévoles étaient fort déçus de la tournure des événements.
« Ça fait trois semaines qu’on installe le site, mais ça fait pas mal plus longtemps qu’on y travaille. Jusqu’à vendredi [le 2 juin], vers 15 h, tout était beau. Le site était parfait, il faisait soleil, on se sentait d’attaque pour un beau week-end. Mais ça s’est gâché le vendredi soir et le vent n’a jamais arrêté jusqu’au dimanche », se désole le président-directeur général du Groupe Gib, Jean-Pierre Groulx.
En effet, le 5 à 7 des Régates internationales de Sorel-Tracy a été un succès le vendredi soir. Le vent a commencé à se lever vers 18 h 30, témoigne M. Groulx.
« Je suis resté sur le site jusqu’à minuit et déjà, des quais se détachaient. On s’est dit qu’on allait revenir le lendemain, on ne pouvait rien y faire. Le samedi matin, c’était la consternation. Il y avait pour 400 pieds de quai et tout était arraché. Tout le monde était très déçu, mais il n’y avait rien à faire. Dame Nature en a décidé ainsi. L’organisation des Régates de Valleyfield nous a dit que ça leur est arrivé à quelques reprises d’annuler des semaines complètes de courses en 82 ans. Ce n’est donc pas unique à nous. »
Malgré la température, les citoyens étaient quand même présents sur le site le samedi pour profiter des jeux gonflables dans le jour et du spectacle de Jonathan Roy, suivi des feux d’artifice le soir.
« C’était agréable de voir autant de gens monter pour venir voir les bolides en après-midi. Le soir, le spectacle a attiré environ 1500 personnes, alors qu’on s’attendait à 3000 ou 4000. C’est normal avec la température, mais on a au moins pu tenir le spectacle et offrir des feux d’artifice », souligne-t-il.
Un espoir à la Saint-Jean-Baptiste?
Une rencontre est prévue avec les dirigeants de la Hydroplane Racing League (HRL) le mercredi 7 juin. Des rumeurs circulent voulant que que les courses pourraient être reprises au cours de la fin de semaine du 24 et 25 juin.
« La Saint-Jean-Baptiste est une fête importante. Est-ce que la HRL est libre dans son calendrier? Faut savoir que plusieurs pilotes coursent dans d’autres associations que la HRL aussi. Il faut regarder toutes les options. On ne fermera pas la porte à ça », confie Jean-Pierre Groulx.
Ce dernier admet toutefois que le Groupe Gib est présentement « en mode festival ». « Le Gib Fest s’en vient à grands pas. Ce sera trois fins de semaine de juillet, donc 12 jours de festivités à préparer avec des travaux autour et des cols bleus en grève, ce qui ajoutera bien des défis », conclut-il.
