Théroux enregistre ainsi sa neuvième victoire en dix combats chez les professionnels, devant une bonne foule en sous-carte du combat revanche entre Sergey Kovalev et Jean Pascal.
Au premier round, les deux boxeurs se sont étudié, mais Théroux a profité de ses ouvertures pour porter quelques bons coups, tant au corps qu’au visage. L’histoire s’est répétée au deuxième : Théroux porte les meilleurs coups, sans toutefois donner l’assaut. Mais c’est au troisième round que ses coups portés au corps ont eu raison de Garcia, qui n’a eu d’autre choix que de plier l’échine.
« J’aime frapper au corps. Je ne dirai pas que c’est ma stratégie, c’est plutôt ma marque de commerce. On savait que ça marcherait contre lui; il est plutôt square, il ne bouge pas beaucoup, alors je me doutais bien que ça allait fonctionner », a lancé le boxeur sorelois après le combat, en entrevue exclusive avec TC Media.
« Il était tough, très tough. Mais je suis vraiment content d’avoir respecté mon plan de match à la lettre », a-t-il poursuivi, avec un grand sourire au visage.
Le Sorelois a avoué avoir attendu le bon moment pour ouvrir la machine. « Au début, je me suis donné un round d’adaptation, mais un moment donné, les coups commençaient à rentrer. »
Un coach fier
David Théroux avait hâte de livrer une performance comme il sait le faire. Son entraîneur Pierre Bouchard aussi. Ce dernier, assis à côté de son poulain dans le vestiaire quelques secondes après le combat, voit l’avenir avec optimisme.
« Je suis super content. Pas de bobo, David aura un autre combat en mars, puis un autre à Sorel en mai. On reprend le rythme! On ne parlera plus de lui comme du boxeur qui se remet de sa défaite. La page est définitivement tournée », a-t-il commenté, faisant référence à la défaite d’avril 2015, contre Ignacio Mendoza, à Sorel-Tracy.
Depuis Mendoza, Théroux avait livré deux combats; un contre Felipe de la Paz (victoire par disqualification) et un autre contre Francesco Cotroni (victoire par KO). Toutefois, le pugiliste sorelois avait avoué, après ce dernier combat, ne pas avoir suivi son plan de match.
« Cette fois, j’ai boxé exactement comme je le voulais », conclut le vainqueur.