Ce dernier a envoyé une lettre ouverte au journal Les 2 Rives afin de justifier cette décision.
« Plusieurs citoyens, électeurs, collègues, amis et membres de ma famille m’ont demandé si je comptais me présenter à la course à la succession d’Élizabeth May à la tête du Parti vert du Canada. Je n’ai pas eu à y réfléchir bien longtemps pour en venir à la conclusion que je n’étais manifestement pas fait pour cela. Il est vrai que j’aurais pu apporter une certaine couleur et pousser certains enjeux auxquels j’ai tenu mordicus lors de la dernière campagne électorale, dont celui de faire une place plus grande aux personnes neuroatypiques ou handicapées sur le marché du travail. Je ne suis par contre pas sûr que j’aurais eu l’énergie, ni l’aplomb nécessaire, pour arriver à la cheville d’une grand dame telle que Madame May. De plus, mon emploi du temps, couplé à d’autres projets personnels, ne me permettent pas de m’investir à fond de train dans cette aventure. Je suis toujours fortement attaché au parti, mais me lancer là-dedans serait un poids beaucoup trop grand pour moi, je le sens », a-t-il écrit. Il conclut sa lettre en mentionnant qu’il suivra la course avec attention en y mettant son grain de sel.
Rappelons que David Turcotte a terminé au cinquième rang sur six candidats avec 3.2 % des votes, le 21 octobre dernier. C’est Louis Plamondon, du Bloc québécois, qui a été réélu pour une 11e fois de suite.