Ce projet, qui se réalisera entre l’autoroute 30, la route 132, la rue Dansereau et la montée de la Pomme d’Or, s’étend sur près de 4,3 millions de pieds carrés. Il se compose en plusieurs sous-projets, soit le secteur commercial, le service autoroutier, le centre d’affaires et le Technopole Contrecœur.
« Déjà, on est en pourparlers avec minimum 15 ou 20 bannières importantes pour qu’elles viennent sur notre site. Les transactions ne sont pas encore finales », mentionne le président de Grilli Samuel Consortium et promoteur du projet, Yves Samuel.
Il est difficile pour le promoteur de conclure rapidement des ententes à ce stade-ci, ajoute-t-il, parce qu’il est impossible pour l’instant de leur donner les coûts pour la location des terrains.
Il faut attendre que certaines infrastructures soient réalisées. La Ville doit construire une nouvelle rue donnant accès au secteur résidentiel tandis que le promoteur doit réaliser un carrefour giratoire à la sortie de la bretelle de l’autoroute 30 avant la montée de la Pomme-d’Or.
« Les bannières sont en stand-by. L’intérêt est déjà là, On a des rôtisseries, on a des [restaurants de] burgers, on a des [magasins] de cellulaires, on a des marchés à un dollar; on a beaucoup de gens intéressés », assure le promoteur.
Dans le projet de développement de la Cité 3000, il y a aussi un hôtel de cinq étages. L’établissement offrirait entre 100 et 140 chambres, souligne M. Samuel et servirait principalement aux travailleurs qui seront présents pour l’agrandissement du Port de Montréal à Contrecœur.
Le président de Grilli Samuel Consortium assure que les gens se montrent très désireux de faire partie du projet de développement.
« On parle à de gros noms qu’on voit un peu partout au Québec et qui sont même à l’international. Deux franchisés d’une bannière connue sont prêts à investir à Contrecœur. C’est la prochaine annonce que nous allons faire », a mentionné M. Samuel, sans vouloir en dire davantage.
Avant d’accueillir de plus petits commerces, de grosses entreprises comme Canac et le futur promoteur de l’hôtel doivent s’implanter, ce qui fera suivre les autres, croit M. Samuel.
Ce genre de développement prend toutefois du temps à mettre en place.
« Il y a un timing dans tout ça. Le plus grand défi, c’est d’être patient. On ne fera pas n’importe quoi pour faire quelque chose. Je suis chanceux, la Ville est proactive et c’est facile de travailler avec elle. Le beau s’en vient. Partout au Québec, le contexte économique est incroyable. Tout ce qu’on fait présentement fonctionne », conclut-il.