La Société d’aide au développement des collectivités (SADC) de Pierre-De Saurel offrira bientôt un nouveau programme d’aide financière pour les entreprises du territoire qui n’auraient pu bénéficier des premières mesures annoncées.
Une somme de 287 millions $ provenant du fédéral sera séparée entre 268 organisations, dont 67 au Québec. On peut donc s’attendre à environ un million $ pour chacune d’entre elles, espère la directrice générale de la SADC de Pierre-De Saurel, Sylvie Pouliot. « Nous avons hâte de l’annoncer. Ce sera d’ici une semaine ou deux », croit-elle.
La SADC Pierre-De Saurel a également été impliquée auprès des entreprises dès les premiers jours de la crise. Un moratoire de trois mois sur le paiement du capital et des intérêts des prêts contractés envers la SADC a immédiatement été offert.
L’organisme a également guidé les entrepreneurs vers l’aide fédérale, dont le programme de prêts de 40 000 $ sans intérêt pendant un an auquel plusieurs ont eu recours pour avoir rapidement des liquidités.
Les entreprises soutenues
Le Centre local de développement (CLD) de Pierre-De Saurel a également coordonné le programme de 1,4 million $ qui a été offert par le gouvernement du Québec aux entreprises de la MRC. Une aide qui a été calculée en fonction de la population et de l’indice de vitalité de la région. Une quinzaine de dossiers étaient en traitement, la semaine dernière, pour avoir recours à un prêt de 5000 à 50 000 $, avec un taux de 3 % d’intérêt après un moratoire de trois mois.
Le Fonds d’urgence régional de 200 000 $, mis sur pied par la MRC de Pierre-De Saurel, a aussi été géré par le CLD. La semaine dernière, ce sont 22 dossiers qui avaient été acceptés pour des prêts de 1000 $ à 5000 $, sans intérêt, sans garantie et remboursable dans six mois, pour un total de 92 500 $.
Par ailleurs, les services d’accompagnement ont pu continuer à distance avec les entrepreneurs. Ce qui a permis d’échanger des idées sur la façon de passer au travers. « Ça leur donne un soutien moral, pour qu’ils voient qu’ils ne sont pas seuls, souligne la directrice générale du CLD, Josée Plamondon. Ça permet aussi de faire du brainstorming. Souvent, quand on a un problème et qu’on a une vision différente, ça amène une solution différente. »