L’objectif était pourtant d’atteindre 60 % de bâtiments avec un état satisfaisant, soit qui possèdent une cote A, B ou C. Cependant, les chiffres de 2018-2019 montrent que seulement trois écoles sur les 18 de la CS de Sorel-Tracy affichent une telle cote.
« Les cotes sont en lien avec la valeur des immeubles, donc on compare la valeur des travaux à réaliser sur la valeur des immeubles. […] Un bâtiment avec une cote D ou E n’est pas un bâtiment qui va s’effondrer ou qui n’est pas sécuritaire, ça veut seulement dire que des éléments ont dépassé une certaine durée de vie et qu’il faut voir à les remplacer, sur une certaine échéance », explique Stéphane Ouellet, directeur des Services des ressources matérielles et du transport scolaire.
Une cote A correspond entre 0 % et 5 % de la valeur de l’immeuble en travaux, une cote B entre 5 % et 10 %, une cote C entre 10 % et 15 %, une cote D entre 15 % et 30 % et une cote E 30% et plus.
Certains bâtiments étaient classés presque entre deux cotes.
« On avait plusieurs bâtiments à la marge du 15 %, avec 14,6 % ou 14,8 %. […] On a trois ou quatre bâtiments qui ont franchi la barre avec peu de travaux à réaliser. Ils sont maintenant comptabilisés dans le D et E, c’est ce qui explique le revirement », ajoute-t-il.
Les cotes ne sont pas nécessairement ce qui dicte quels bâtiments doivent subir des travaux en premier. « On pourrait avoir un bâtiment avec une cote C, mais une toiture qui coule. On a peut-être juste 10 % de désuétude, mais on ne peut pas laisser la toiture couler. […] Dans les faits, actuellement, on est plus orientés vers les interventions urgentes que directement sur un bâtiment qui pourrait être une cote E avec un cumul d’éléments moins urgents », précise M. Ouellet.
De bons montants du ministère
Au cours de l’été 2018, un montant de 3 348 808 $ a servi pour des travaux dans plusieurs écoles. Aussi, un investissement de 8 343 565 $ a servi pour des travaux réalisés à l’été 2019.
« Au cours de la présente année, on a eu d’autres sommes, outre l’allocation pour l’ajout d’espace. […] Les investissements au niveau du ministère sont au rendez-vous et à une bonne hauteur pour combler plusieurs besoins », affirme la directrice générale de la CS, Claudine Lachapelle.
Au niveau du ministère, les budgets pour les bâtiments sont répartis en fonction de la vétusté dans les commissions scolaires.