D’ici la fin du mois de mars, la rampe d’accès, qui était arrivée à la fin de sa vie utile, sera complètement refaite à neuf afin de la mettre aux normes. « Elle était dégradée, indique le maire Vincent Deguise. Nous avons plusieurs utilisateurs qui s’y rendent et nous voulons offrir un service qui est des plus adéquats et sécuritaires que possible. »
Pour ce qui est de la berge, elle sera refaite seulement en partie, soit celle qui est au pourtour de la rampe de mise à l’eau. Des mesures de bandes riveraines, telles que de la végétalisation, doivent d’ailleurs être implantées de façon à diminuer l’érosion.
Ces travaux, qui sont de l’ordre d’un peu plus de 400 000 $, seront réalisés par Excavation Bellemare. La firme Shellex Infrastructures a également reçu un contrat de plus de 20 000 $ pour la surveillance du chantier.
Le tout sera payé à même les surplus accumulés de la Ville de Saint-Joseph-de-Sorel. Elle pourra aller chercher environ 25 % du montant grâce à une subvention du gouvernement du Québec ainsi que d’une aide financière de Rio Tinto Fer et Titane (RTFT).
Ces travaux constituent la première de quatre étapes d’un réaménagement global du parc de la Pointe-Aux-Pins que compte réaliser le conseil municipal. La réhabilitation du reste de la berge, le réaménagement du parc et du mobilier, ainsi que de l’asphaltage sont aussi prévus au cours des prochaines années.
L’objectif est de remettre au goût du jour ce parc qui avait été le tout premier créé par la Ville de Saint-Joseph-de-Sorel. On se souviendra que ce parc, qui donne une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent, avait vu le jour en 1972. C’était quelques années après la disparition de la plage qui était l’un des attraits touristiques les plus prisés de la région jusqu’à la fin des années 1960.
Près de cinq ans de démarches
Les travaux, qui ont débuté le 27 janvier dernier, sont le fruit de nombreux efforts. En fait, ce sont près de cinq ans de démarches qui ont été nécessaires auprès de trois ministères, soit Environnement et Changement climatique Canada, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques ainsi que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
C’est que la Ville a dû obtenir les certificats d’autorisation et faire approuver les plans et devis avant de pouvoir entreprendre les travaux. « Il a fallu valider tout ce qu’il y a autour de la rampe de mise à l’eau, que ce soit le sol, les niveaux d’eau, les espèces aquatiques et tout ce qui vit autour, pour nous assurer qu’il n’y ait pas d’effets, continue Vincent Deguise. Il n’y avait pas d’enjeux particuliers. Ils [les ministères] voulaient s’assurer que tout soit fait dans les règles de l’art. »
La Ville de Saint-Joseph-de-Sorel a aussi dû faire appel à des professionnels pour réaliser les différentes étapes. Ce qui a aussi allongé les démarches. « C’était la première fois que nous faisions ce genre de travaux là, souligne le maire. Ça demande une certaine expertise. Ce que nous sommes allés chercher avec le temps et nous nous sommes entourés de gens compétents. »