Les deux villes les plus populeuses de la région ont vu leur population augmenter significativement en 2025, soit de 400 habitants (+ 1,1 %) à Sorel-Tracy et de 351 habitants (+ 3,4 %) à Contrecœur. La mairesse de Contrecœur, Maud Allaire, s’est dite fière, via communiqué, de cette croissance qui reflète, selon elle, le dynamisme, la vitalité et le positionnement de la Ville comme un lieu de choix, tant pour les familles que pour les entreprises.

« L’essor démographique et économique remarquable de Contrecœur est le fruit d’efforts collectifs. De nouveaux commerces s’implantent ici, favorisant l’achat local en complément de nos entreprises déjà bien établies. Nous investissons également dans l’amélioration continue de nos services municipaux et dans la modernisation de nos infrastructures. Tout cela, en restant fidèles à nos principes de préservation de l’environnement et de développement durable », souligne Maud Allaire.

Saint-Roch-de-Richelieu, qui avait été la seule municipalité de la MRC de Pierre-De Saurel à augmenter sa population l’an dernier, a poursuivi son importante croissance avec 80 habitants supplémentaires (+ 2,9 %). Les autres hausses significatives dans la région, surtout en termes de pourcentage, se situent à Saint-Gérard-Majella (+ 5,9 %) et Massueville (+ 4,4 %). Les autres hausses ou baisses sont à plus ou moins 1 %. Dans la MRC de Pierre-De Saurel, la hausse se situe au même niveau que Sorel-Tracy, soit 1,1 % d’augmentation, donc près de 600 habitants de plus (voir tableau).

Après trois années d’augmentations consécutives de 2021 à 2023, la plupart des municipalités avaient soit subi une baisse ou stagné en 2024, même que la population de Sorel-Tracy était redescendue sous la barre psychologique des 36 000 habitants après l’avoir franchie un an plus tôt. La croissance a toutefois repris avec ce nouveau décret.

Rappelons que les données du décret sont basées sur les estimations de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) au 1^er juillet 2024. Le décret sert à fixer le nombre de résidents pour chacune des municipalités de la province pour ensuite servir de référence pour l’application des lois et des règlements ainsi que pour la gestion des programmes gouvernementaux.

Il est toutefois recommandé de ne pas comparer la population d’une année à l’autre puisque la méthodologie et les sources de données utilisées peuvent changer.

Contrairement au bilan démographique produit par l’ISQ, les données des décrets successifs ne constitueraient pas une série chronologique.