Arrivée sur les lieux, vers 20h, la journaliste a rejoint l’équipe, formée de l’enquêteuse soreloise Aly Sweeney et du directeur de l’organisme Frank Natarelli.
Caméras modifiées et infrarouges, enregistreurs audio et vidéo, détecteurs de champs électromagnétiques et électrostatiques ne sont que quelques-uns des gadgets qui traînent dans les bagages de ces chasseurs de fantômes.
Selon M. Natarelli, deux formes de phénomènes existent : la hantise résiduelle ou la hantise intelligente. La première peut s’observer par une sensation d’être observée ou des chutes de température tandis que l’autre se traduit par des coups au mur ou des voix électroniques.
Une passion partagée
La maison où loge le comité du 375e anniversaire de Sorel-Tracy était un bon choix, selon eux, puisqu’elle est ancienne. Une enquête pouvait s’y avérer fructueuse en raison des rénovations, qui souvent réveillent les entités, expliquent-ils.
« Des fois, nous ne captons rien et tout est explicable. Lorsqu’ils veulent communiquer, les esprits se manifestent, mais ça peut prendre du temps. J’adore l’adrénaline que toute enquête procure. On peut être longtemps sans qu’il ne se passe rien et quelque chose arrive. Depuis que je suis jeune, ce domaine me fascine », raconte le directeur.
Aly Sweeney participe à ces expériences dans le but d’aider les gens aux prises avec des phénomènes qui leur nuisent. Pour elle, son travail d’ambulancière et d’enquêteuse se ressemble.
« On pose les mêmes questions que dans les résidences, on s’assure de la santé des gens et on les interroge pour savoir ce qui se passe. Souvent, les enquêtes portent fruit. Mon plaisir, c’est de recevoir les feedback des gens qui sont heureux de notre aide », confie-t-elle.
Réponse intrigante
Quatre caméras ont été installées dans toutes les pièces de la maison comptant deux étages. Pendant les deux heures de la présence de la journaliste, les enquêteurs se sont promenés de pièce en pièce pour interroger de possibles occupants décédés.
M. Natarelli a demandé aux esprits présents de se manifester et de répondre à quelques questions par voie électronique en utilisant les fréquences mortes de la radio. Quelques réponses ont semblé surgir de l’appareil.
Deux esprits ont semblé se manifester à la question. Avec un autre détecteur nommé Ovilus, un dictionnaire traduisant des ondes, plusieurs mots sont sortis comme digital, cuillère et métal. Des noms semblent aussi avoir été entendus, soit Robert et Jeanne.
Après ces résultats et puisqu’une enquête peut durer de quatre à six heures, la journaliste a souhaité une bonne nuit aux deux enquêteurs qui prendront une semaine à analyser les enregistrements et les données recueillies.
Au lendemain de l’enquête, Mme Sweeney a confirmé que d’autres phénomènes ont eu lieu durant la nuit. Les analyses de cette enquête sont disponibles sur la page Facebook d’Hantise Québec.