19 octobre 2023 - 08:49
Des changements qui font toute la différence chez Maison Riviera
Par: Stéphane Fortier

Émilie Laurin, directrice générale de Maison Riviera, a abattu un gros boulot depuis son arrivée. Photo gracieuseté

L’avenir des entreprises comme Maison Riviera passe par la modernisation. Photo gracieuseté

Les installations intérieures de Maison Riviera à Sorel-Tracy se verront transformées par une touche de modernisme. Photo gracieuseté

Émilie Laurin, directrice générale chez Maison Riviera, est en poste depuis seulement six mois, et dès le départ, elle était déterminée à poursuivre la tradition qui veut que cette entreprise a toujours eu la volonté d’innover.

Mme Laurin s’est donc donné pour mission que Maison Riviera soit encore meilleure, si cela est chose possible tellement les standards qu’elle a établi au fil du temps sont déjà très élevés.
« L’innovation est dans notre ADN et ce, depuis le tout début », indique Émilie Laurin d’entrée de jeu, qui rappelle que l’entreprise Laiterie Chalifoux a fait ses premiers pas au début des années 1920.
Déjà, en ces années-là, l’entreprise pensait à progresser sans cesse, indique-t-elle. « Nous avons toujours été avant-gardistes. À preuve, le lancement de la collection Petit Pot, une initiative qui lui a valu plusieurs prix et distinctions et nous venons de lancer un fromage à la crème, authentique, délicieux et sans agent de conservation, nous dit une Émilie Laurin enthousiaste. Et on s’est donné le mandat de produire le meilleur fromage en grain », d’ajouter Mme Laurin. Plusieurs consommateurs pourraient sans doute dire que c’est déjà chose faite.
Modernisation
Ces jours-ci, l’entreprise a un énorme projet de modernisation, à commencer par le département de découpage de fromage, un investissement de 3,5 M$ grâce notamment à l’apport d’Investissement Québec. « L’investissement pour la trancheuse va réduire nos pertes de 33 % qu’elles étaient à seulement 2% », annonce Émilie Laurin.
On parle aussi de l’acquisition de nouveaux équipements pour la section fromage de chèvre. « Développement économique Pierre-De Saurel (DÉPS) nous a donné un fier coup de main en cette matière grâce au Programme Entreprise Innovante », précise Émilie Laurin.
Et la pénurie de main-d’œuvre? « Quand il était nécessaire d’avoir 11 employés et que l’on peut maintenant se contenter de deux ou trois, la pénurie de main-d’œuvre se fait pas mal moins sentir », fait remarquer la directrice générale.
Émilie Laurin a donc accompli beaucoup en six mois et ce n’est pas fini puisque plein d’autres projets restent à venir notamment dans le numérique. Avec un nouveau système informatique, l’entreprise pourra mettre à jour le traitement de la facturation, l’inventaire et la gestion des commandes. « Évidemment, on ne peut tout faire en même temps, mais nous réussissons à augmenter le rendement à moindres coûts. Et cela nous permet de remplir aussi une autre de nos mission, sociale celle-là : ces changements permettent de lutter contre l’inflation en conservant le prix d’achat de nos produits le plus bas possible », conclut-elle.

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