Outre des citoyens, des élus ont assisté à la rencontre, dont le maire de Verchères Alexandre Bélisle et une représentante de la MRC de Marguerite-D’Youville.

Jean-François Bernier, chercheur au département de géographie de l’Université Laval, ainsi que Sydney Meury, professionnel de la recherche, ont exposé la démarche et les faits saillants d’une étude publiée en 2020 sur la caractérisation des berges du Saint-Laurent. Patrick Lajeunesse professeur chercheur au Département de géographie de l’Université Laval, était également présent à cette rencontre.

Selon la présidente du Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent (CPBSL), Micheline Lagarde, cette présentation a permis de mieux comprendre l’érosion des berges et les phénomènes en cause dans la région ainsi que d’échanger sur différents aspects de ces travaux de recherche. Elle a tenu à souligner l’importance de la recherche pour mieux comprendre les processus de l’érosion qui continue à faire son œuvre dévastatrice, un peu plus chaque jour.

Les facteurs de contrôle issus de la pression humaine (batillage, gestion des débits, aménagements de la voie navigable, etc.) semblent dominer sur ceux d’origine naturelle, tel qu’on peut lire dans les faits saillants du rapport final de 2020 sur la caractérisation des berges de la partie fluviale du Saint-Laurent. « Le CPBSL souhaite que tous les intervenants puissent être sensibilisés à l’importance de réhabiliter les berges afin de les conserver et de les aménager de façon durable pour en assurer la résilience et augmenter l’intégrité écologique du Saint-Laurent », conclut Mme Lagarde, en réitérant l’urgence de créer un programme de protection et d’entretien des berges. Elle demande aussi l’implication de tous les paliers de gouvernement pour répondre à ce besoin « urgent et essentiel ».