Le dossier a été relancé par le conseiller municipal de Bourgchemin, Olivier Picard, à la demande des citoyens. Un d’entre eux, André Gendron, a posé des questions aux membres du conseil lors de la dernière séance publique afin de savoir où en était le dossier et se demandant pourquoi il n’était toujours pas réalisé.
Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, a souligné que le dossier était toujours en marche, mais que la Ville prenait le temps de réfléchir, car elle devait résoudre une problématique avant de lancer l’étude de faisabilité.
« Il y a un truc qui a pu compliquer le dossier : la traverse au parc régional des Grèves. Éventuellement, il faudrait la fermer pour avoir une sécurité complète. Ce sont tous ces détails-là qu’on analyse, on est là-dedans. Notre Service de planification et d’urbanisme chapeaute ça. L’étude doit être faite et on ne peut pas la donner à un mandataire avant d’avoir fait ce bout-là », a expliqué le maire Péloquin.
Il a ajouté que des démarches ont été réalisées afin de trouver une solution, mais que le conseil doit s’attarder au problème de ne pas couper en deux la Colonie des Grèves. « C’est nous qui faisons l’étude pour arrêter le sifflet. Après cela, le CN va nous dire quels travaux réaliser afin de sécuriser la voie ferrée »,a -il dit au citoyen.
Le conseiller du quartier Olivier Picard a mentionné que la Ville avait prévu dans son Plan triennal d’immobilisations une somme de 400 000$ en 2019 pour la réalisation du projet et un montant de 30 000$ pour l’étude de faisabilité cette année.
« Avant, il faut savoir quels genres de travaux il faut faire, si ce sont des clôtures ou d’autres aménagements et il faut quand même regarder avec le CN. Je siège sur le comité du Parc régional des Grèves et il y a une problématique, car il y a un accès pour le chemin d’Harsco qui est là. Officiellement, il n’existe pas, mais le CN le tolère. Il faut voir avec le CN s’il est encore toléré et si on laisse cet accès-là. Le Parc régional des Grèves a un accès officiel pour traverser, mais celui-là n’est pas enlevable. Ce sont donc deux enjeux, soit le développement régional du Parc régional des Grèves ou le sifflement des trains. Il va falloir trancher entre les deux et c’est le CN qui va nous dire quoi faire », a-t-il complété.
Le porte-parole du Canadien National (CN), Jonathan Abecassis, souligne que le dossier est toujours sur la table et que l’organisme attend que la Ville complète ses démarches de son côté avant de le prendre en main.
« La Ville doit effectuer une étude de faisabilité. Lorsque cette étude sera complétée, le CN en prendra connaissance et nous pourrons alors déterminer s’il est possible de mettre en place un arrêt de sifflement et les mesures à mettre en place, en collaboration avec la ville, afin d’assurer la sécurité des citoyens », a expliqué Jonathan Abecassis.