5 novembre 2020 - 15:34
Attroupements et déchets laissés au sol
Des élèves de l’École Bernard-Gariépy entachent la relation avec le voisinage
Par: Katy Desrosiers

L’École Bernard-Gariépy resserre les sorties des élèves après plusieurs semaines de sensibilisation au respect du voisinage. Photothèque | Les 2 Rives ©

Depuis le début de l’année scolaire, des citoyens et commerçants autour de l’École secondaire Bernard-Gariépy ont déposé des plaintes concernant le comportement de certains élèves en raison entre autres de la présence de déchets sur les terrains avoisinants. Après plusieurs semaines à sensibiliser les jeunes, la direction a davantage restreint les déplacements.

Le Centre de services scolaire (CSS) de Sorel-Tracy affirme qu’en effet, il existe depuis le début de l’année scolaire une problématique avec le comportement de certains élèves à l’extérieur du terrain de l’école. La situation n’est pas généralisée puisque la majorité des jeunes se comportent convenablement.

« Avec les mesures sanitaires entourant la COVID et quand il fait beau, c’est plus intéressant pour un jeune d’aller dehors pour retirer son masque. Quand ils se mettent à se promener, des fois il y a des débordements », souligne la directrice des Services du secrétariat général et des communications, Christine Marchand.

Des attroupements se font malgré les directives de la Santé publique. Aussi, des déchets sont laissés au sol, ce qui entache la relation de voisinage dans cette zone commerciale où se retrouvent, entre autres, l’épicerie Metro Plus, la pharmacie Brunet ainsi que les restaurants Tim Hortons et McDonald’s.

Des élèves peuvent aussi se rendre en grand nombre dans les commerces et ceux-ci doivent déployer plus de personnel sur le plancher pour superviser.

Par les années précédentes, une situation semblable se faisait sentir, mais cette année, la problématique est accentuée.

La direction de l’école a tenté de sensibiliser les jeunes par différents moyens, dont de la surveillance et des messages à l’interphone.

Les parents ont également reçu des messages, dont une lettre le vendredi 9 octobre, tout juste avant le congé de l’Action de grâce. Dans celle-ci, l’école rappelle la situation et avise des mesures qui seront prises. Récemment, des policiers ont patrouillé les environs afin de sensibiliser les jeunes.

Si la situation perdure, le CSS croit que certains commerçants pourraient envisager de refuser l’accès aux jeunes.

Restreindre les sorties?

Garder davantage les élèves à l’intérieur fait partie des moyens privilégiés. Le CSS assure que cette mesure respecte les encadrements règlementaires et légaux liés.

Ainsi, depuis le mardi 13 octobre, les élèves dînent de 11 h 50 à 12 h 10, soit en classe avec leur enseignant, soit à la cafétéria sous la supervision de surveillants, afin que les bulles-classes et les mesures sanitaires soient respectées. Après 12 h 10, ils sont en récupération, en activité structurée ou libre. Tous les élèves ayant une boîte à lunch ne peuvent pas manger à l’extérieur de l’école, ni sur les tables situées sur le terrain, ni sur les terrains avoisinants. Ainsi, aucune nourriture n’est tolérée sur le terrain de l’école.

Un élève qui dîne à la maison pourra continuer de le faire. S’il a une période de récupération ou une activité-midi à son horaire, il peut revenir à l’école pour le début de celle-ci. Par contre, s’il n’en a pas, il ne peut revenir sur le terrain de l’école avant 13 h.

Pour diminuer les attroupements et augmenter les opportunités de distanciation, deux portes sont accessibles pour les élèves le matin, aux récréations, le midi et à 16 h. Plus d’adultes font de la surveillance, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

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