La première phase du projet correspond à un investissement de 10 M$. Elle comprenait, en plus de l’entrepôt, l’ouverture d’un terminal de manutention multimodal et des espaces d’entreposage extérieurs de 35 867 mètres carrés.
Ce terminal, destiné aux fertilisants, au sel de route et à la cargaison générale, est complémentaire au terminal opéré par l’entreprise à Saint-Joseph-de-Sorel depuis 30 ans.
« QSL est fière de contribuer à la fluidité du transport en accueillant des cargaisons destinées aux agriculteurs d’ici. Nos investissements récents nous permettent de bonifier l’offre à nos clients qui distribuent ces produits dans la région », déclare le président et chef de la direction de QSL, Robert Bellisle.
La phase 2 du projet consiste en la construction d’une structure innovante de quai flottant. Le projet est au stade de la pré-ingénierie. Selon la vice-présidente stratégie et affaires publiques chez QSL, Claudine Couture-Trudel, cette phase sera présentée au public dans les prochaines semaines.
Au total, les deux phases du projet représentent des investissements de 20 M$ sur cinq ans et la création, à terme, de 40 emplois.
Minimiser son empreinte environnementale
Le lendemain de l’inauguration du terminal et de l’entrepôt, QSL accueillait sa première cargaison par navire. Au niveau environnemental, l’entreprise affirme que la possibilité d’acheminer ce type de cargaison par navire présente un important avantage par rapport à l’utilisation du transport routier puisque l’empreinte carbone du transport maritime est beaucoup plus faible.
Également, la deuxième phase du projet, comprenant le quai flottant, permettra aux navires d’accoster directement au cœur de la Zone Industrialoportuaire (IP) du Saint-Laurent. L’entreprise avance que l’utilisation d’une structure flottante minimisera l’empreinte environnementale sur le milieu marin.
Depuis l’inauguration, QSL a remporté le prix en innovation et en commercialisation Québec-Nouveau-Brunswick et est devenue la première entreprise de l’industrie maritime au Canada à adhérer au Pacte mondial des Nations Unies. Ce qui confirme, selon l’entreprise, le sérieux de son engagement envers le développement durable.