La supervision archéologique des travaux d’excavation dans ce secteur avait d’ailleurs été prévue en raison du potentiel archéologique, notamment en lien avec la présence avérée du campement militaire.
Les différentes fouilles ont permis de mettre à jour des clous en fer forgé, ainsi que des pierres à fusil qui témoignent de la présence d’armes dans un contexte militaire. Selon Yves Chrétien, des vestiges structuraux suggèrent également qu’une fondation sommaire de bâtiment, probablement un baraquement, se trouvait dans la zone. Enfin, une tranchée a fait apparaître le rebord d’une grande fosse à l’intérieur de laquelle la présence répétée de chaux, de même que d’argile grise à titre de scellant, laisse croire qu’il pourrait s’agir de latrines.
La zone archéologique où les vestiges ont été retrouvés demeurera protégée par des clôtures de chantier pendant la période hivernale. Les artéfacts récupérés feront pour leur part l’objet d’une analyse par l’archéologue responsable du projet cet hiver afin de produire un rapport de recherche.
La protection de la zone de fouilles archéologiques n’entravera pas la circulation automobile dans le secteur, puisque cette portion de la rue du Prince est maintenant rouverte.