30 octobre 2017 - 00:00
Des locataires se sentent démunis
Par: Sarah-Eve Charland
Des locataires dénoncent les conditions dans lesquels ils vivent depuis plusieurs semaines. | Photos par Pascal Cournoyer

Des locataires dénoncent les conditions dans lesquels ils vivent depuis plusieurs semaines. | Photos par Pascal Cournoyer

Des locataires dénoncent les conditions dans lesquels ils vivent depuis plusieurs semaines. | Photos par Pascal Cournoyer

Des locataires dénoncent les conditions dans lesquels ils vivent depuis plusieurs semaines. | Photos par Pascal Cournoyer

Des locataires dénoncent les conditions dans lesquels ils vivent depuis plusieurs semaines. |  © Pascal Cournoyer

Des locataires dénoncent les conditions dans lesquels ils vivent depuis plusieurs semaines. | © Pascal Cournoyer

Des locataires dénoncent les conditions dans lesquels ils vivent depuis plusieurs semaines. | Photos par Pascal Cournoyer

Des locataires dénoncent les conditions dans lesquels ils vivent depuis plusieurs semaines. | Photos par Pascal Cournoyer

Alors que d’importants travaux sont réalisés dans leur immeuble, de nombreux locataires se sentent pris au piège dans un environnement qu’ils jugent invivable.

Le Complexe Soleil, un organisme à but non lucratif, est composé de 24 logements à l’intersection des rues Ramezay et Adélaïde. Dix-neuf d’entre eux sont présentement occupés. Les travaux sont financés et gérés par la Société d’habitation du Québec (SHQ) et ont lieu depuis le 25 septembre. Les locataires réclament un dédommagement.

Les travaux consistent à décontaminer et à reconstruire les murs extérieurs du bâtiment. Les locataires devaient déplacer leurs meubles qui se situaient près des fenêtres pour que les travailleurs puissent installer des bâches protectrices opaques.

Depuis le début des travaux, les locataires éprouvent des maux de tête et de ventre, des irritations et des problèmes de santé. Certains ont des odeurs de gaz dans leur appartement en raison des manœuvres des chariots élévateurs à l’extérieur.

« Comment ça se fait qu’on doit se mettre à genou pour demander de l’argent pour les locataires? Ça n’a pas d’allure que les locataires doivent payer leur loyer dans des conditions comme ça », déplore l’intervenant à Action logement Pierre-De Saurel, Dominic Gosselin.

La responsable du comité des locataires, Maryse Bélanger, s’offusque de la situation. « On est pour les travaux. Il faut que ça se fasse. La façon dont ça se déroule, ce n’est pas humain. On est des personnes à faible revenu. On n’a pas les moyens de déménager pour partir et pour revenir. »

Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, a réagi rapidement en apprenant la nouvelle. « Quand on travaille dans des conditions comme celles-là, les gens ne doivent pas habiter le logement. Le temps de trouver une solution, la municipalité va relocaliser ces gens avec le Groupe de ressources techniques en habitation de la région de Sorel. »

La décision a été entérinée par le conseil de Ville en séance extraordinaire le 30 octobre.

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