Le CAB et le GESTE ont obtenu un montant total de 176 135,35 $, soit 101 869,08 $ de dons en argent et 74 266,27 $ en denrées. Les collectes d’argent et de denrées ont eu lieu par le biais de différentes récoltes dans les épiceries participantes, dans les rues, dans les églises, par le porte-à-porte et par le don en ligne.
Simplement avec le porte-à-porte, le CAB a récolté 14 948,96 $ en argent et 41 357,00 $ en denrées pour un total de 56 305,96 $. Par le biais de sa campagne de financement, le GESTE a été en mesure de donner 63 000 $ en cartes-cadeaux pour l’épicerie le GESTE et environ 35 000 $ de dons en nourritures non périssables à leurs bénéficiaires.
Cette année, ces deux organismes ont proposé une formule hybride à leur clientèle en leur donnant des paniers de Noël et des cartes-cadeaux pour l’épicerie le GESTE. Le directeur général du GESTE, Gil Émil Laflamme, souligne que cette initiative a permis aux familles de recevoir une boîte de denrées de base avec des pâtes alimentaires, des cannages ou du sucre et de combler le reste avec une ou des cartes-cadeaux en s’achetant des produits frais, de la viande ainsi que des fruits et des légumes.
Le CAB a aidé 470 familles durant le mois de décembre, tandis que le GESTE en a aidé 480.
Gil Émil Laflamme explique que la demande d’aide en service alimentaire est plus grande. « Habituellement, on s’étend autour du 300 ou 325. Là, on est à 480 familles. Ça, c’est en plus de l’aide qu’on a apportée entre Noël et le Nouvel An, étant donné qu’on a été ouvert. Il y a eu des situations d’urgence. Donc on touche pas loin de 500 familles facilement », précise-t-il.
« On le voit, la situation n’est pas facile pour personne. Ce n’est pas juste les gens qui sont sur l’aide sociale. C’est papa et maman qui travaillent. Puis, il y a le coût d’essence et le coût des logements. Donc les besoins étaient beaucoup plus grands cette année », ajoute-t-il.
Pour sa part, la Porte du Passant a effectué deux collectes. Lors de la Guignolée du 1er décembre dernier, l’organisme a récolté 10 556,05 $, soit 13 093,61 $ comme montant total en ajoutant le don de 2537,56 $ remis par la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy. De plus, lors d’une autre collecte le 10 décembre dernier, l’équipe de la Porte du Passant a reçu 1638,20 $ en argent et une grande quantité de dons de première nécessité, comme des draps ou des serviettes. L’argent ramassé permettra à l’organisme d’offrir tout au long de l’année différents services en aide alimentaire pour l’itinérance et les dons matériels serviront à meubler ceux qui acceptent de sortir de la rue.
Le directeur général du CAB, Ando Andrianady, est fier de l’édition 2022. « C’est du jamais-vu. C’est une Guignolée record selon les chiffres. Ça, c’est grâce aux donateurs, à la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy et aux médias qui ont aussi mis la main à la pâte. Donc on tenait à remercier toute la population en général pour sa présence en 2022. »
Une belle collaboration
Cette année, la Porte du Passant s’est jointe de nouveau à la Guignolée. Il y a cinq ans, elle avait été exclue de cette campagne de financement puisqu’elle n’offrait pas de paniers de Noël à ceux qui fréquentaient son organisation. Dorénavant, les trois organismes communautaires s’entendent sur leurs différentes clientèles et missions en aide alimentaire. Ils s’uniront donc lors des prochaines éditions de la Guignolée.
La directrice générale de la Porte du Passant, Marie Josée Averill, se réjouit de l’entraide entre les trois organismes. « On est trois nouvelles directions et on veut que les gens ne soient pas pénalisés. C’est pour ça que quand on a parlé de la Guignolée, eux [le CAB et le GESTE], ils ont continué à faire leurs paniers de Noël. Moi, j’envoie les gens qui en ont besoin chez eux. Par contre, s’ils ont des gens en situation d’itinérance, ils nous les retournent », enchaîne-t-elle, en précisant que leur rôle est de s’assurer de ne pas laisser les personnes sans service.
« Il y a une super belle collaboration entre les trois organismes qui travaillent en sécurité alimentaire », conclut Mme Averill, visiblement ravie par le changement de cap.