Le maître d’œuvre de cette exposition, Gary Carpentier, est adepte des projets alliant l’art et la collaboration avec différents partenaires. Il souhaite grâce à eux véhiculer un message positif sur la municipalité.
Dans la série de 20 photos prises sur une période d’environ trois mois, on peut voir des mannequins autant professionnels que non professionnels ainsi que trois modèles canins. Sa démarche artistique s’articule autour de la beauté et de la mise en valeur des paysages de la région.
« J’ai approché des personnes que je connais et que je trouve belles. Je me suis gâté. Je voulais avoir une diversité de portraits. J’aurais pu prendre seulement des mannequins professionnels, mais je suis plutôt allé avec des gens photogéniques. J’ai tenté de capter des moments naturels, sans forcer les traits des gens », explique-t-il.
Les citoyens peuvent admirer les œuvres en grand format depuis deux semaines entre les bâtiments de la boutique Connivence et le salon de coiffure Les Brunes Platines, situées sur la rue Agusta.

Don de soi
Selon le photographe, il y avait beaucoup de travail à faire pour redonner ses lettres de noblesse à ce terrain privé laissé à l’abandon. Pour l’aider dans cette tâche, M. Carpentier a reçu l’appui du conseiller du quartier du Vieux-Sorel, Jocelyn Mondou.
« La cour était abandonnée et les murs défraîchis, cela a pris au moins une quinzaine de jours pour tout aménager. La Ville n’a pas été impliquée dans le projet. Je l’ai fait comme tous les autres bénévolement », souligne le conseiller.
Plusieurs personnes, dont Éloise Paquin, Mario Larouche, Maureen Haydock et Pierre Plante, étaient présentes lors du point de presse de M. Carpentier le 15 août et ont aidé l’artiste à réaliser cette exposition extérieure.
Très content des commentaires positifs reçus du public au cours des premiers jours de ce projet, M. Carpentier songe déjà à une autre initiative semblable.
« Les gens me disent que les photos sont belles, que cela ajoute de la vie au centre-ville et que cela rend le secteur plus beau. Ça en valait vraiment la peine. Je regarde pour faire peut-être une exposition d’un autre type plus tard cet hiver », conclut le photographe.