Six professeurs et un membre du personnel de soutien composent le groupe de musique. Patrice Aubuchon, Sylvain Hammond et Geneviève Tremblay forment le Teachband depuis ses tout débuts il y a 10 ans. Depuis, Véronique Tremblay, Gilles Neault, Frédérick Courchesne et Martin Jacob se sont greffés au projet.
Le Teachband s’est formé grâce à un élève ayant aperçu les affinités musicales de plusieurs professeurs. Il les a donc réunis. « Il ne participait même pas au groupe. Il s’amusait avec nous. C’était tout », raconte l’enseignante Geneviève Tremblay.
Au départ, la formation musicale donnait deux spectacles par année. Au fil des années, en raison de demandes des élèves et des professeurs, les musiciens offrent maintenant une dizaine de spectacles par année.
« Chaque fois qu’on a l’occasion de souligner une activité, on donne un spectacle. On se retrouve greffés à l’activité pour agrémenter les couloirs de l’école », mentionne Frédérick Courchesne.
Pour les élèves
En plus d’ajouter de l’ambiance dans les couloirs de l’école, cela permet aux élèves d’apercevoir leurs professeurs dans un autre contexte. Impliqué pour une deuxième année, Frédérick Courchesne demeure encore émerveillé de voir l’ampleur et les impacts du groupe.
« Je trouve ça cool que la direction donne encore de la place au Teachband. […] Quand on est dans l’auditorium, les élèves chantent avec nous. Ça fait du bien. C’est payant. C’est notre récompense et notre raison d’être », affirme M. Courchesne.
« Vu que j’ai beaucoup de plaisir, je me doute que les élèves ont aussi du plaisir, croit Mme Tremblay. Les élèves sont ici pendant deux ans. Ils n’ont pas le temps de se tanner. Je suis très contente de voir qu’ils s’émerveillent encore aujourd’hui. »
Les membres du groupe consacrent près d’une heure par semaine pour préparer leurs prestations. Ils se font un devoir de promouvoir la musique francophone tout en misant sur des chansons populaires auprès des jeunes.
« Au début, on choisissait la musique. Ça ne levait pas beaucoup. On s’est rendu compte que les élèves préféraient leur répertoire », constate Mme Tremblay.
« Ce n’est pas parce que c’est leur répertoire qu’on s’ennuie, ajoute M. Courchesne. C’est juste que, des fois, on ne connaît pas les chansons. J’interroge mes élèves pour savoir ce qu’ils veulent entendre. Après tout, on fait ça pour eux. »