2 juin 2025 - 10:29
Bureau de l’environnement de la Ville de Sorel-Tracy
Des réalisations et beaucoup de défis à relever
Par : Stéphane Fortier

Jean-Martin Proulx, le chef de division du Bureau de l’environnement de la Ville de Sorel-Tracy. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

Il y a deux ans, la Ville de Sorel-Tracy procédait à la création d’un Bureau de l’environnement qui relève de la direction générale. Selon la Ville, cette nouvelle structure lui a, jusqu’à présent, permis d’être plus efficiente pour répondre aux enjeux environnementaux, de bien répartir le travail à réaliser et de répondre aux réels besoins de l’organisation municipale.

En priorité, Jean-Martin Proulx, le chef de cette division composée d’une autre personne et bientôt trois, a d’abord travaillé à la mise en œuvre de la politique de l’arbre, notamment en ce qui a trait à la réglementation, aux projets municipaux, aux communications et à la promotion de la plantation d’arbres sur les terrains privés. Donc, une politique en lien avec le développement du territoire.

« Il fallait réglementer l’abattage des arbres et on essaie d’en resserrer les règles, mais le Bureau de l’environnement a aussi intégré son propre programme de plantation sur ses terrains et aussi, une politique de subvention à la plantation d’arbres. Mais notre mandat est très large, on touche tout aussi bien la qualité de l’eau, de l’air, que la qualité de vie des citoyens en général. Il fallait, de prime abord, définir comment faire les choses à Sorel-Tracy afin qu’elles aient le moins d’impact possible sur l’environnement », souligne d’abord M. Proulx.

Concernant l’eau, « il existe une stratégie québécoise d’économie de l’eau à laquelle nous devons nous conformer », fait remarquer Jean-Martin Proulx.

Les municipalités doivent notamment évaluer la consommation résidentielle, gérer la pression dans le réseau d’aqueduc et rédiger des règlements et directives. « C’est la raison pour laquelle nous avons institué une réglementation sur les compteurs d’eau et sur l’arrosage. Il faut éviter les sources de gaspillage. Nous offrons aussi des subventions pour l’acquisition des barils de récupération d’eau de pluie. Les citoyens peuvent ainsi se servir de cette eau recueillie pour arroser leurs plantes, par exemple », démontre Jean-Martin Proulx, qui ajoute qu’il faut aussi s’assurer d’une gestion efficace des eaux potables et usées.

Les nichoirs au parc Regard-sur-le-Fleuve se veulent aussi, avec le Club d’ornithologie, une initiative du Bureau de l’environnement.

Défis

Au cours des prochains mois, le Bureau de l’environnement planchera sur un plan de conservation des milieux naturels.

« Nous voulons améliorer la connaissance sur nos milieux à valeur écologique. À Sorel-Tracy, on retrouve un peu de tout, soit des milieux humides, des boisés, des terrains en friche. Les milieux naturels, c’est, par exemple, un espace comme le Parc régional des Grèves. Les identifier est facile, nous les connaissons, mais il faut pouvoir favoriser leur accès aux citoyens », croit Jean-Martin Proulx, qui mentionne du même coup que le Bureau travaille étroitement avec les autres services tels le Service du loisir et du milieu de vie, notamment en ce qui a trait aux parcs.

« Le comité en environnement, qui devrait démarrer ses premières rencontres avant les grandes vacances, est aussi une belle façon de mobiliser, d’impliquer les citoyens. Cela nous permettra d’avoir une force d’action plus forte », affirme le chef de division.

Et Richardson?

Concernant les épisodes de poussière issue de Richardson International au centre-ville de Sorel-Tracy, la qualité de l’air relève du gouvernement provincial. La capacité d’intervention du Bureau de l’environnement est donc restreinte. « Nous avons poussé pour que Richardson siège sur le comité de vigie et établisse un dialogue. Nous pouvons conseiller les élus en lien avec les épisodes de poussières et on continue à travailler sur le dossier », assure Jean-Martin Proulx.

Il faut préciser, ici, qu’en vertu du règlement sur les nuisances, la Ville pourrait très bien imposer des amendes chaque fois que l’entreprise connaît des épisodes d’émanations de poussières.

Rappelons que, cela va de soi, le rôle du Bureau de l’environnement est aussi d’accompagner les différents services de la Ville dans l’accomplissement de nombreux projets.

 

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