:« Je suis plus que solidaire. Je suis en deuil. Même si je n’ai pas été touchée, ni mes proches, je suis une Parisienne d’origine. C’est triste. On ne peut qu’avoir de la sympathie », affirme Jacqueline Poncy.
Elle a appris la nouvelle en arrivant chez elle après sa journée de travail. Elle a suivi le développement des événements jusqu’aux petites heures de la nuit.
« Je connais certaines personnes qui habitent Paris. Facebook a certains avantages. Grâce au réseau social, ça n’a pas pris beaucoup de temps avant d’avoir des nouvelles de ma parenté et de mes amis. Ils étaient tous sains et saufs. »
De son côté, Christophe Blanchin, originaire de Lyon en France, a été bouleversé par les événements même si personne de son entourage n’a été touché.
« Ça fait un gros pincement au cœur, surtout pour une tuerie aussi lâche. Je ressens une grande solidarité, même si je ne suis pas Parisien. C’est assez atroce », dit-il.
Il est retourné dans son pays natal en septembre dernier. Malgré tout, il ne craint pas d’y retourner. « Ça ne me fait pas peur. Ça me donne même envie d’aller retrouver mes confrères pour les soutenir dans cette épreuve. »
Neuf mois après les attentats qui ont touché le magazine Charlie Hebdo, M. Blanchin n’est pas surpris des événements tragiques. « On s’attendait à d’autres représailles. Je ne pensais pas que ce serait aussi grave. »