18 novembre 2021 - 03:06
Désenclaver Sorel-Tracy
Par: Katy Desrosiers

Une des priorités pour libérer de la pression sur le boulevard Fiset, selon Serge Péloquin, est de créer un boulevard urbain qui se rendrait jusqu’à la route 122. Photothèque | Les 2 Rives ©

Au niveau du transport, Serge Péloquin croit en l’importance de désenclaver Sorel-Tracy rapidement, surtout avec l’agrandissement du Port de Montréal à Contrecœur et le développement du complexe portuaire dans le secteur Tracy qui amèneront leur lot de circulation commerciale.

La première chose à faire, selon lui, est de faciliter le transport vers Drummondville pour rejoindre l’autoroute 20. Il continuera de faire valoir l’importance de réaliser un boulevard urbain à deux voies qui suivrait le tracé initialement prévu pour la continuation de l’autoroute 30 dans les terres jusqu’à la route 122.

M. Péloquin souligne qu’avec entre autres l’arrivée de la Fromagerie Bel, les projets d’expansion de la Laiterie Chalifoux et le développement du complexe portuaire, beaucoup de circulation s’est ajoutée et s’ajoutera.

« Tout le monde prend l’autoroute 30 pour aller jusqu’à l’autoroute 20 et redescendre après. [Le boulevard urbain] c’est moins de perte de temps, moins de gaz à effet de serre et on enlèverait beaucoup de pression sur le boulevard Fiset. Nos entreprises qui viennent s’établir, elles ont besoin de circuler de façon sécuritaire et rapide », affirme le maire.

Il croit également que Sorel-Tracy mériterait une connexion routière nord-sud par pont. Il avance qu’il faut réaliser l’étude sur la fluidité. Sous peu, il contactera des élus de l’est de Montréal, comme ceux de Pointe-aux-Trembles et Repentigny, pour discuter de la situation.

« Je vais prendre le leadership là-dessus pour rencontrer ces villes, leur expliquer mon point de vue et voir à ce qu’on avance rapidement un projet d’analyse et un argumentaire fort pour désenclaver Sorel-Tracy, mais aussi leur rendre service avec toute la congestion qu’ils ont sur la Rive-Sud et la Rive-Nord de Montréal. […] C’est aussi compliqué pour eux que pour nous quand le bateau bloque », explique M. Péloquin.

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