En effet, avant la séance régulière du conseil municipal de la Ville de Sorel-Tracy du 11 mars, le comité de démolition a annoncé que deux demandes avaient été acheminées à la Ville, soit pour les bâtiments du 212, rue Guévremont (ancienne école Saint-Viateur) et le 256, avenue de l’Hôtel-Dieu (restaurant M.Patapouf).
L’ancienne école Saint-Viateur était devenue vétuste, révèle Rubis Francœur, directrice du Service de l’urbanisme à la Ville de Sorel-Tracy. « Ce bâtiment est victime de beaucoup d’infiltration d’eau et le revêtement extérieur s’affaisse, sans oublier la moisissure. Il en coûterait 30 M$ et quelques centaines de milles pour la restaurer, plus que le coût d’une nouvelle école. La valeur du bâtiment, qui a été construit en 1955, est évaluée à 2,144 M$. Après la démolition de l’école, il est prévu qu’à court terme, il y ait ensemencement du terrain et ensuite la construction de la nouvelle école d’ici 2027 », a-t-elle annoncé.
Et où en est rendu le dossier de la nouvelle école? « Nous sommes au même stade actuellement, c’est-à-dire que nous sommes en procédures d’étude d’avant-projet afin de faire construire cette nouvelle école. Nous n’avons reçu aucune approbation pour la construction de cette école pour le moment, mais le bâtiment peut effectivement être démoli, ces autorisations du ministère ayant été reçues », d’indiquer Laurence Cournoyer, directrice des Services du secrétariat général et des communications du Centre de services scolaire de Sorel-Tracy.
La nouvelle école permettrait l’ouverture de 22 salles de classe régulières et un gymnase double. « Aucune opposition à ce projet de démolition de cette école n’a été émis et le bâtiment n’a aucune valeur patrimoniale », a précisé Rubis Francœur.
Concernant l’ancien restaurant M. Patapouf, laissé à l’abandon depuis quelques années, il est en très mauvais état et a été partiellement incendié. « Le coût des travaux à effectuer est supérieur à la valeur du bâtiment », note Mme Francœur.
Quant au terrain, il n’y a pas beaucoup de possibilités d’aménagement, mais des gens se sont manifestés afin de protéger l’arbre au fond du terrain. « Actuellement, ce bâtiment, construit en 1982, est évalué à 75 100 $ et n’a aucune valeur patrimoniale. Le demandeur (de la démolition) a un projet d’habitation de type familial (triplex) », de préciser Rubis Francœur.
Les promoteurs de ce projet de triplex sont Hugues Bardier et Stéphane Lasselle.
