La coordonnatrice du mouvement des Travailleuses et Travailleurs Chrétiens (MTC) du Québec, Louise Paré, et Denis Plante, un membre actif du même mouvement, ont pris part en tant que délégués du Québec aux deux rencontres organisées par le Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens (MMTC), un groupe qui se porte à la défense collective des droits de tous les travailleurs, qu’ils soient chrétiens ou non. Par ailleurs, les séminaires internationaux et les assemblées générales se produisent à chaque quatre ans. Leur emplacement et les sujets abordés changent à chaque fois.
Cette année, le séminaire international et l’assemblée générale ont abordé cinq différentes préoccupations : les droits des femmes, les droits des jeunes, la crise climatique, les migrants et la migration ainsi que la précarité du travail et de la vie.
Louise Paré dévoile qu’il a été utile pour les 25 pays membres présents lors des deux rencontres de se partager leurs réalités et leurs perspectives propres. Selon elle, tout le monde affronte les mêmes réalités. Cependant, même si les luttes et les enjeux se ressemblent, ils ne se vivent pas à la même échelle puisque les contextes de chacun des pays sont différents.
De retour au Québec
À la suite des échanges sur les cinq sujets ciblés et des partages des réalités de chacun, les délégués reviennent dans leur province ou leur pays respectif pour réaliser une étude de terrain et pour ultimement mettre en application un plan d’action, qui saura favoriser et améliorer les cinq problématiques soulevées.
Pour ce faire, les membres actifs du MTC du Québec se promèneront dans leur région en équipe pour prendre le pouls des citoyens sur ces préoccupations sociales. La coordonnatrice exemplifie son propos en précisant qu’à Montréal, certains membres peuvent interroger les gens en se promenant dans le métro, en offrant le service de la Popote roulante ou en diffusant des questionnaires sur Internet. À travers cette étude de terrain, le MTC du Québec a un portrait général de la population québécoise et peut mettre sur pied un plan d’action qu’il échelonnera sur les quatre prochaines années.
Denis Plante souligne que le défi est de faire un « pont » entre la justice sociale et l’économie. Il donne en exemple le problème des banques alimentaires. On constate que les besoins sont de plus en plus grands. Il faut savoir trouver des solutions pour pallier ces difficultés.
Soulignons que le MTC comprend 120 membres actifs au Québec, dont sept qui résident dans la région de Sorel-Tracy.