Le 20 mai, le conseil municipal sorelois a accepté ladite demande de modification concernant le projet de développement domiciliaire L’Archipel.
Toutefois, le conseiller du quartier Bourgchemin, Olivier Picard, a informé que cette nouvelle modification imposait l’organisation d’une nouvelle séance de consultation publique, ajoutant que les demandes du promoteur sont nombreuses, mais qu’elles ne représentent pas des changements majeurs.
Le directeur du Service des communications de la Ville de Sorel-Tracy, Dominic Brassard, appuie les propos de M. Picard. « Les demandes, qui sont quand même assez nombreuses, touchent les 15 zones du projet. Ce ne sont pas de grandes demandes qui vont dénaturer le projet, mais c’est plein de petites demandes qui font que ça nécessite une nouvelle consultation publique », explique-t-il, admettant qu’il est encore trop tôt pour identifier la date de la nouvelle consultation. Des étapes administratives doivent être complétées, notamment la rédaction d’un nouveau projet de règlement.
Les demandes de modifications sont variées : augmentation du nombre de portes de 760 à 778, changements de certaines marges entre des bâtiments et la rue, diminution du niveau de la canopée dans des espaces de stationnement, construction de maison contiguë (de ville) et construire des maisons sans sous-sol. D’ores et déjà, les élus ont annoncé que les demandes concernant les maisons contiguës et sans sous-sol sont refusées dans certaines zones.
Rappelons que le conseil municipal avait déjà autorisé, le 6 février, une modification réglementaire visant à permettre la réalisation de L’Archipel dans le secteur de la rue des Muguets, du boulevard de Tracy et du chemin Saint-Roch. Puis, le 12 février dernier, la première soirée de consultation citoyenne portant sur ledit développement avait été organisée.
Des discussions s’imposent
Rejoint par le journal trois jours après la séance, Jean Cournoyer a indiqué que des discussions avec la Ville seraient nécessaires, alors qu’il n’avait pas encore été mis au parfum de la nécessité d’une nouvelle consultation publique.
« Dans des projets de grande envergure, il y a des imprévus. Ce qui explique nos demandes. Parfois, c’est difficile de tout agencer et on doit changer les plans légèrement », explique-t-il.
Ce dernier informe d’ailleurs que son équipe et lui sont prêts à commencer la construction. « Le contrat est donné à Bourgeois [A&J.L Bourgeois]. On est très fiers que le contrat ait été octroyé à une compagnie de Contrecœur », conclut Jean Cournoyer.