Me Simon Lacoste, à la poursuite, et Me Geoffrey Huet, à la défense, ont tous deux demandé que la cause soit remise, alors que beaucoup de discussions sont en cours.
« Ce serait opportun que les parties disposent de temps pour trouver une voie de passage », a fait savoir Me Lacoste, affirmant que le dossier avance.
De son côté, Me Huet a souligné que Serge Péloquin plaidait non coupable aux chefs d’accusation d’interception illégale de communications privées et d’abus de confiance. Il a aussi dévoilé que son client optait pour un juge de cour provinciale.
Pour sa part, le juge Marc-Nicolas Foucault a accepté de reporter la cause au 2 juillet. « C’est donc un avancement dans le dossier », a-t-il laissé tomber, en apprenant le plaidoyer de l’accusé. Le 19 février dernier, le juge avait démontré de l’impatience face aux remises de date dans ce dossier.
Rappelons que Serge Péloquin fait face à la justice puisqu’il est soupçonné d’avoir espionné son greffier, lorsqu’il était maire, à l’aide d’un dispositif électronique installé dans son bureau. Depuis, il a été destitué par la Commission municipale du Québec (CMQ), puis mis sous enquête par l’Unité permanente anti-corruption (UPAC), ce qui a mené à des accusations déposées par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).