« Le sport fait partie de moi. À l’origine avec les Éperviers, je n’avais pas le rêve de devenir un homme d’affaires. Je voulais simplement amener du hockey dans une ville que j’aime et terminer ma carrière de joueur devant mon monde. C’est ça qui a priorisé ma décision de partir en affaires et une fois dedans, tu n’as plus le choix d’avancer. Cela fait 11 ans et je crois qu’on peut parler d’une belle réussite. Sur 10 ans, l’équipe a été deux fois championne et on a touché à la finale plus souvent qu’à notre tour. Je suis fier de ce que nous avons accompli. Nous avons construit quelque chose de local, nous avons développé un partenariat avec la Ville de Sorel-Tracy. C’est beaucoup plus qu’un nom sur un chandail, c’est la fierté des partisans et un sentiment d’appartenance plus fort qu’il ne l’a jamais été », explique Christian Deschênes.
Les Éperviers l’ont ensuite amené vers la restauration, raconte-t-il. « L’histoire du restaurant Les Tire-Bouchons, c’est encore un bel accident. J’ai été le premier de la Ligue nord-américaine de hockey à diffuser les matchs sur le web. On tenait ces soirées au Hooligans. Le propriétaire voyait que j’étais capable de créer des événements et d’amener de l’achalandage dans son établissement. Il était mûr pour la retraite et m’avait proposé d’acheter le restaurant. Cependant, je n’étais pas prêt, ce n’était pas dans mon profil et je n’avais aucune expérience en restauration, alors le projet est tombé. Mais Sorel étant Sorel, les bruits de corridor se sont fait entendre. Jean Cournoyer m’a approché avec Sylvain Descheneaux afin qu’on se lance dans l’aventure du [restaurant Les] Tire-Bouchons. Je me sentais bien entouré et tout s’arrimait bien avec l’emploi que j’avais à l’époque. Depuis, nous poursuivons notre chemin. »
Le nom de Sylvain Descheneaux revient dans le discours de Christian Deschênes. Puisque le sport n’est jamais loin de son univers, il parle de lui comme d’un coéquipier. « Je suis un gars d’équipe et j’ai toujours été capable de bien m’entourer. Comme coach derrière un banc, on vit les victoires et les défaites en équipe. Je fais pareil en affaires. Il existe une confiance mutuelle entre Sylvain et moi et c’est précieux. Il m’a engagé à titre de gestionnaire de l’atelier mécanique chez Construction Sorel. Je m’occupe également de ses projets spéciaux. C’est exactement comme dans le sport, on se met d’accord sur les décisions à prendre et l’on avance ensemble. »
C’est également Sylvain Descheneaux qui a poussé Christian Deschênes dans sa nouvelle entreprise Golf SIM Sorel-Tracy. « Encore une fois, une entreprise qui est apparue sur mon chemin comme un cheveu dans la soupe. Je me suis bâti un garage chez moi. J’ai fait un gym dedans et j’ai voulu me gâter avec un simulateur de golf. Le problème, c’est que ça ne rentrait pas dans mon garage. J’ai appris par la bande que le Club de golf Continental n’avait plus de simulateur. J’ai eu l’idée d’offrir le service à la population. Sylvain Descheneaux m’a évidemment poussé dans le dos et mon ami pro de golf, Christian Manègre, est embarqué avec nous. Nous sommes partis à la recherche d’un local et voilà comment tout a commencé », raconte M. Deschênes.
Ce dernier a bon espoir que l’idée fera boule de neige à la fin de la pandémie. « Notre étude de marché nous a amenés à faire l’achat de quatre simulateurs. Les gens ont le choix parmi les 100 plus beaux terrains de golf de la PGA. Ils peuvent venir jouer leur partie ou simplement travailler leur élan avec les conseils de Christian Manègre. Tous les pros travaillent avec les simulateurs aujourd’hui, c’est très réaliste », mentionne en conclusion Christian Deschênes.