En date du 16 mars, où le calendrier scolaire a été interrompu pour reprendre à distance le 11 mai, le taux de réussite se situait en effet entre 83 % et 94 % selon les matières académiques, et ce, pour tous les degrés confondus (secondaire 1 à 5). Seulement les deux premières étapes avaient toutefois été complétées, et dans certaines matières, la dernière comptait pour 60 % de la note finale.
La matière qui causait le plus de problèmes aux élèves était les mathématiques, alors que 16,8 % des élèves se trouvaient en situation d’échec, suivie des sciences, avec 15 % d’élèves en difficulté. L’histoire donnait également du fil à retordre à 12,9 % des élèves.
Le français recueillait un taux de réussite de 90,6 %, tandis que 94,2 % des élèves obtenaient la note de passage en anglais. Enfin, l’univers social (géographie, monde contemporain, éducation financière) avait été réussi par 91,4 % des élèves.
Un soutien disponible aux élèves
Pour soutenir les élèves en difficulté dans les différentes matières, un plan de travail leur est envoyé chaque semaine avec un horaire de rencontre de disponibilités. Des attentes de production de travail claires y sont incluses. C’est celles-ci qui serviront à guider le jugement professionnel de l’enseignant pour la production du bulletin du mois de juin.
Les horaires qui sont proposés sont les langues le lundi, les mathématiques et les sciences le mardi et l’univers social le mercredi. Le jeudi et le vendredi servent pour des questions et de la récupération.
Des portables ou des tablettes ont été distribués aux élèves qui en ont besoin pour les soutenir dans leurs apprentissages. Les enseignants peuvent ainsi communiquer avec les élèves par courriel. Ils peuvent également faire des rencontres virtuelles avec les élèves grâce à l’application Teams ou par Zoom.
Les élèves qui bénéficient d’un soutien accru ne sont pas seulement ceux en situation d’échec. On parle aussi des élèves à risque d’échec et des élèves vulnérables comme les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, qui vivent une situation difficile à la maison, etc.
« C’est sur le jugement professionnel de l’enseignant que repose le fait de cibler les élèves qui ont besoin d’un accompagnement plus soutenu, puisque les enseignants ont déjà passé les 2/3 de l’année scolaire avec leurs élèves », soutient Christine Marchand, la directrice des Services du secrétariat général et des communications à la Commission scolaire de Sorel-Tracy.
Pour les élèves qui ne sont pas en situation d’échec, le ministre Jean-François Roberge a rappelé que l’année scolaire n’est pas terminée pour autant. Il pourrait en effet y avoir de nouveaux apprentissages qui seront faits d’ici la fin de l’année, mais ceux-ci ne seront pas évalués. Les élèves qui ne se branchent pas ne seront pas pénalisés.