Du plus loin qu’il se souvienne, Philippe Petit s’amusait sur un terrain de tennis avec son fil Ernest, qui adorait déjà pratiquer ce sport dès son plus jeune âge.
Puis, lorsqu’Ernest a commencé des cours privés au printemps 2021 avec Annie-Pier Jodoin, son jeu s’est rapidement amélioré.
Quelques années après les séances d’amusement avec son fils, Philippe peine maintenant à ramener les balles de son jeune prodige. « Il a toujours été habile dans les sports. […] Annie-Pier a rapidement vu son potentiel. On avait donc commencé à regarder pour les tournois lorsqu’il avait 11 ans », confie-t-il.
Depuis, le jeune tennisman connaît des succès à divers tournois. Cet été, il a notamment décroché une médaille d’argent au tournoi de Waterloo face à des adversaires âgés de 14 ans.
« Il a vraiment bien joué contre des joueurs plus âgés et plus grands que lui », souligne la mère du jeune athlète, Karine Villiard.
Rappelons qu’en 2022, il avait remporté deux tournois du Circuit des recrues Rogers.
Cinq entraînements par semaine
Amoureux de son sport, Ernest Villiard-Petit s’entraîne maintenant chez Sani Sport à Boucherville. « À Sorel, il n’y avait plus assez d’infrastructure et de ressources pour lui. Il a donc fait le camp de sélection de Sani Sport et il a été sélectionné. Ce sont des professionnels de tennis qui enseignent là-bas. C’est super bien structuré », détaille Karine Villiard.
Depuis sa sélection, Ernest s’entraîne environ cinq fois par semaine chez Sani Sport à Boucherville et son niveau de jeu s’améliore à vitesse grand V. « Récemment, son service a atteint une vitesse de 134 km/h », rapporte sa mère, estomaquée.
Alors qu’il commence sa deuxième année chez Sani Sport, Ernest multipliera les participations à des tournois pour gagner en expérience. Après un camp de perfectionnement à Toronto cette année,Ernest pourrait prochainement s’envoler pour la Floride pour se pratiquer sur terre battue.
« Il aime beaucoup le tennis. Tant qu’il va y avoir du plaisir, on est derrière lui à 200 % », conclut Philippe Petit.