Selon le préfet de la MRC, Vincent Deguise, les élus se sont questionnés à savoir pourquoi le plus récent appel d’offres pour obtenir une étude sur la fluidité des transports n’avait reçu aucun soumissionnaire. « On s’est rendu compte que l’appel d’offres était trop gros, trop lourd. On a donc décidé de le scinder en deux et de plutôt avoir deux études », explique M. Deguise.

Ainsi, la première étude sera axée sur le transport lourd. « Une pression sera exercée par l’expansion du Port de Montréal, par exemple, sur nos grands axes routiers comme l’autoroute 30 ou les routes 132 et 133. Notre développement économique fera en sorte qu’on devra avoir l’heure juste sur le transport de marchandises », souligne le préfet.

La deuxième étude portera, de son côté, sur le transport actif. « Donc tout ce qui touche à la mobilité durable, comme le vélo, par exemple, mais aussi le transport de personnes, précise Vincent Deguise. Dans le premier appel d’offres, c’était jumelé au transport lourd, mais on a décidé de faire deux appels d’offres pour augmenter nos chances d’avoir des soumissionnaires. »

Ces études guideront donc la MRC pour la suite des choses. Par exemple, a-t-on besoin d’un pont entre les rives sud et nord? Doit-on prolonger l’autoroute 30 vers l’est? Doit-on établir une route industrielle? « On va avoir des recommandations, des outils pour faire pression sur le palier supérieur. Ces études vont vraiment faire valoir nos besoins », conclut le préfet de la MRC.

Aucun échéancier n’est disponible pour l’instant pour le lancement de ces appels d’offres, qui devrait se faire sous peu.

Rappelons que le dossier est discuté à la Ville de Sorel-Tracy, puis à la MRC de Pierre-De Saurel, depuis 2018. Chaque fois que des citoyens réclament un pont vers Lanoraie ou le prolongement de l’autoroute 30 pour désenclaver la région, comme c’est survenu lors du dîner du préfet devant la Chambre de commerce en février dernier, cette étude est évoquée.