C’est la décision qu’ont pris les trois copropriétaires qui possèdent la boutique depuis sept ans.
Marie-Élaine Corriveau, Geneviève Fortin et Luc Bisson préféreraient tout de même trouver un futur propriétaire.
« Nous avons tous des emplois différents à l’extérieur. Nos enfants vieillissent et sont de plus en plus demandants. On a donc décidé qu’il était temps de passer le flambeau à quelqu’un d’autre », a indiqué une des copropriétaires, Marie-Élaine Corriveau.
« Nos emplois personnels, chacun de notre côté, ont beaucoup évolué. On commence à être moins aptes à s’occuper à fond de la boutique », a ajouté Luc Bisson, également copropriétaire de Kokette.
Ce dernier est également technicien en procédés chimiques dans une usine, alors que sa conjointe Geneviève Fortin est directrice adjointe d’une école. De son côté, Mme Corriveau jongle elle aussi entre la boutique et son emploi de conseillère en ressources humaines.
Exploiter le web
Depuis que les trois entrepreneurs ont acquis la boutique, plusieurs changements ont été faits. En 2013, la boutique a déménagé, passant de la route Marie-Victorin à la rue George. Les propriétaires souhaitaient se rapprocher du centre-ville. L’année suivante, le logo a été rajeuni et par la suite, une boutique web a été implantée.
« Il y a plein d’opportunités que nous n’avons pas eu le temps d’exploiter à cause de nos emplois du temps chargés. On a installé un site web et une boutique en ligne, mais on ne l’a jamais exploité vraiment. Sorel-Tracy, c’est un petit marché, mais il y a vraiment moyen d’aller plus loin avec le web », a souligné Mme Corriveau.
Écouler la marchandise
Si jamais la boutique ne trouve aucun acheteur, les copropriétaires ne mettront pas la clef sous la porte instantanément.
« Nous avons pensé faire des ventes ponctuelles, peut-être seulement les fins de semaine ou quand le moment le permettra pour vendre notre inventaire », a précisé M. Bisson.
La marchandise de la boutique sera donc liquidée et les ventes seront annoncées par le biais de la page Facebook de la boutique.
« Dans notre monde idéal, nous souhaiterions que quelqu’un reprenne cette boutique et garde la même orientation », a conclut Mme Corriveau.