« Je suis vraiment fier de ma saison. […] Je retire beaucoup de positif de ma carrière junior. Ça n’a pas toujours été facile, partir à 16 ans de la maison, mais ça m’a fait grandir en tant qu’humain », lance d’emblée Charles-Antoine Lavallée.
Après avoir soulevé la Coupe du Président l’an dernier avec les Cataractes de Shawinigan, le Sorelois avait été transigé à Chicoutimi. Malgré une courte période de repos durant l’été, il était excité à l’idée d’être un gardien partant incontesté lors de sa dernière année junior, une première pour lui.
Avec une équipe relativement jeune devant lui, Lavy, comme le surnomment ses coéquipiers, a bien fait maintenant une moyenne de buts accordés de 3,38 et un pourcentage d’efficacité de 0,893.
« Je voulais profiter au max de ma dernière année junior. Je suis fier d’avoir pu amener cette équipe en séries et lui permettre d’avoir l’avantage de la glace lors de la première ronde », soutient-il.
Des rondelles, Charles-Antoine en a vues à la tonne cette saison. En trois saisons avec Shawinigan, de 2019 à 2022, il avait commencé 60 matchs comparativement à 59 seulement cette saison. « Être gardien numéro un, c’est plus demandant pour le corps. J’ai appris à goaler avec une certaine fatigue. Mais c’était vraiment le fun d’expérimenter ça », admet le jeune homme de 21 ans.
Le gardien ne sait pas encore ce que l’avenir lui réserve pour la prochaine saison. Il aimerait faire le saut chez les professionnels, bien qu’il n’ait pas été repêché par une équipe de la LNH. Sinon, il s’alignera avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières, avec qui il devrait bientôt signer un contrat.
« J’espère avoir une invitation pour un camp de développement », conclut Charles-Antoine Lavallée, qui avait participé à celui des Oilers d’Edmonton l’an dernier.