Malgré ses qualités d’athlète, elle admet qu’elle avait hâte que l’épreuve se termine tellement elle est épuisante. « Il n’y a pas de pauses entre les disciplines. C’est 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,2 km de course à pied, soit un marathon. Mais aujourd’hui, avec le recul, je suis capable de dire que j’ai adoré l’expérience », nous dit Florence.
Inscrite en actuariat à l’Université Laval à Québec, Florence Beaurivage a fait partie du Rouge et Or en natation, mais elle a dû quitter l’équipe à cause de blessures. Cela lui a donné plus de temps pour étudier et… préparer son premier Iron-Man, lequel, en fait, était un demi-Iron-Man qui s’est déroulé à New York en 2024. Dans chaque discipline, les athlètes doivent participer aux mêmes épreuves, mais avec la moitié des distances.
« Un full Iron-Man, ce n’est pas du tout la même préparation. C’est beaucoup plus difficile et demandant que de faire un demi-Iron-Man. Je me suis servi de la natation pour préparer les deux autres épreuves. Oui, cela a été difficile, mais j’ai eu beaucoup de support de ma famille, de mes amis et le fait d’avoir déjà fait de la compétition, cela a contribué à diminuer et mieux gérer mon stress, car, bien sûr, c’est stressant, mais il faut dire que c’est du bon stress », prend la peine de mentionner Florence.
Si sa force en triathlon est la natation, elle est toutefois tombée en amour avec la course. « Je vais y consacrer plus de temps au cours des prochains mois », promet-elle.
Étudier et bouger, la recette
Florence Beaurivage est la preuve par a+b = x que l’on peut se consacrer à plus d’une passion à la fois. « Étudier et pratiquer un sport, c’est sûr que cela prend une bonne organisation, une bonne gestion du temps, une discipline de vie, mais on peut concilier les deux sans problème », souligne la jeune athlète.
À l’université, elle remarque qu’il y a beaucoup plus de gars qui, à la fois, étudient et font du sport que de filles. « J’aimerais que plus de filles fassent comme moi. Qu’elles n’aient pas peur de faire autre chose, d’avoir une autre passion en plus de l’école. Je veux leur dire de foncer. Il est important de s’investir dans une autre activité pour sortir du stress des études, de faire baisser la pression », croit Florence.
Jeux du Québec à Sorel-Tracy
Connaissant le parcours de Florence Beaurivage, l’organisation qui vise à obtenir les Jeux du Québec 2029 à Sorel-Tracy l’a sollicitée pour devenir une des ambassadrices. « J’ai moi-même participé aux Jeux du Québec à deux reprises en natation et lorsqu’on m’a demandé de m’impliquer, j’ai tout de suite dit oui. Mon rôle sera principalement de faire la promotion des Jeux, de la candidature de Sorel-Tracy », décrit-elle en conclusion.