12 mai 2023 - 07:05
Colosse reçoit un prix Audace au Gala du mérite économique
« Foncer, regarder en avant et faire confiance » – Marc-André Jean-Montenegro
Par: Deux Rives

Marc-André Jean-Monteregro (au centre), avec ses associés Jérémy Fréchette et Julien Piette-Cyr, ont livré un discours inspirant sur la jeunesse lorsqu’ils ont reçu leur prix lors du Gala du mérite économique. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Un texte de Louis Latraverse

Colosse est une agence de marketing numérique ayant pignon sur la rue du Prince au centre-ville. Après quatre ans d’existence, elle a reçu le prix Audace dans la catégorie Entreprise de service 5 employés et plus.

Les trois actionnaires sont montés sur scène pour recevoir le prix. Marc-André Jean-Montenegro, responsable de la stratégie marketing, s’est adressé au public au nom de ses collègues, Julien Piette-Cyr, développeur web et Jérémy Fréchette, directeur artistique.

« Je suis encouragé de voir que de nombreux entrepreneurs de la relève soient montés sur scène. Le fait de voir plusieurs de nos clients dans la salle et de rencontrer d’autres entrepreneurs, ça aussi, ça fait du bien. Colosse, on est revenu dans la région par conviction. C’est un choix qu’on a fait de créer des emplois ici, de vivre la vie avec notre communauté et les gens qui nous tiennent à cœur. Être propriétaire au centre-ville et contribuer à la relance de la région, on ne le regrette pas. Tous les jours, on a du plaisir, on se pince, c’est comme un rêve. Ça fait trois ans qu’on bûche, qu’on se lève de bonne heure et qu’on ne compte pas nos heures, On va partager ce prix avec toute l’équipe parce que c’est vraiment un travail d’équipe », de confier le porte-parole de l’agence.

Entreprise numérique décomplexée

Aire de travail sans cloisons, horaire de quatre jours, fauteuil invitant, console de jeux vidéo; une visite à leur bureau nous plonge au cœur de cette ambiance feutrée propre aux entreprises numériques.

Au sujet de la pénurie de main-d’œuvre, il a sa propre idée : « On donne beaucoup de latitude à notre main-d’œuvre, on fait confiance à nos employés. Ils ont le pouvoir de définir leur milieu de travail. Ils viennent pour participer et non pour se faire bosser. Ils peuvent arriver avec de nouvelles idées, des manières de faire. On pense que cela génère du rendement de mettre l’humain en avant. On travaille d’une autre manière, c’est de cette façon qu’on attire les talents et qu’on les garde ».

Le jeune entrepreneur, qui est quand même le doyen de son équipe, se réjouit de l’annonce des retombées potentielles du chantier maritime Davie, mais n’a pas la nostalgie des années dorées de l’époque de la grande industrie : « La Marine, Atlas Steel, lâchez-nous avec ces vieilles rengaines, on ne revivra pas le Sorel des années 70 et c’est pas grave. On va construire quelque chose d’autre. C’est toujours une grande fierté de mentionner à nos clients qui nous demandent si on est à Montréal ou Québec, et de leur dire que non, on est à Sorel-Tracy. On a de la clientèle à Montréal, sur la Rive-Sud et aussi de bons clients dans la région. Foncer, regarder en avant et faire confiance aux jeunes », conclut Marc-André Jean-Montenegro.

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