« Ça fait 16 mois qu’on n’a presque rien fait, alors ça fait du bien renouer avec l’action », lance d’emblée l’entraîneur des Polypus juvéniles et cadets, Harold Turbide.
Avec l’arrivée du passeport vaccinal depuis le 1er septembre, les joueurs doivent être adéquatement vaccinés afin de pouvoir pratiquer ou jouer au football. Selon M. Turbide, la situation des Polypus n’a pas de quoi inquiéter.
« Sur 37 joueurs, j’en avais deux qui n’étaient pas vaccinés et ils ont arrêté. Pour les autres, soit ils ont leurs deux doses, soit ils vont aller chercher leur deuxième dose. On sait que certaines équipes pourraient avoir des enjeux concernant la vaccination, mais pas ici. Sorel-Tracy est l’une des meilleures villes en province pour la vaccination, c’est encourageant de voir ça », ajoute l’entraîneur-chef.
Des objectifs élevés pour les deux équipes
Autant pour les juvéniles (secondaire 4-5) que les cadets (secondaire 2-3), Harold Turbide est confiant de voir ses équipes terminer au premier ou au deuxième rang dans le but d’accueillir la première partie des séries à domicile.
Pour les juvéniles, ils pratiqueront plus intensément mardi, mercredi et jeudi afin d’être prêts pour le match de vendredi contre l’école Jacques-Rousseau de Longueuil. Il y a deux ans, ces deux mêmes équipes s’étaient fait face en finale de la catégorie cadet, alors que la plupart des joueurs des deux formations s’affrontaient. Le duel s’était soldé en faveur de Sorel-Tracy.
L’entraîneur Harold Turbide admet que son équipe n’est pas encore prête à 100 %. « C’est normal, ils n’ont joué que deux parties l’an dernier, sauf que ce sera la même chose pour tout le monde », nuance-t-il.
« On a un très bon potentiel, je m’attends à ce que l’équipe soit menaçante à compter de la mi-octobre. Froidement, on a des joueurs avec des skills qui courent très vite. On est jeunes, mais on court. On a toujours été reconnus pour être physiques, mais là, on est athlétiques, surtout avec quelques gars qui arrivent du basketball. Il faudra toutefois qu’ils prennent un certain nombre de contacts pour bien gérer ce qu’est le football. C’est pour ça que je pense que dans un mois, on va être meilleurs; être tough, ça s’apprend », analyse l’entraîneur.
Du côté des cadets, la problématique était surtout au niveau de la quantité de joueurs. En raison de la pandémie, il n’y a pas eu de football benjamin (6e année et 1re secondaire) l’an dernier, mais seulement une école de football pendant trois semaines. Au début des activités, les cadets n’avaient que 12 joueurs.
« Là, on est rendus à 27 ou 28 joueurs, mais on a un buffer puisqu’on commence seulement le 18 septembre. À chaque pratique, on ajoute des joueurs, donc difficile de dire où on va se situer. On a de gros bonshommes, mais on est très jeunes », indique M. Turbide.
Le premier match des Polypus cadets aura lieu le samedi 18 septembre, à 10 h, à l’école Fernand-Lefebvre.