Gabriel Arpin a grandi sur une fermette à Sainte-Victoire-de-Sorel. Joueur de volleyball de haut calibre, il a fait ses études post-secondaires à Québec. Il est récemment de retour dans la région après avoir réalisé un stage à Madagascar avec un organisme qui travaille au maintien de la paix et la diversification des revenus pour permettre aux gens de se retirer de la corruption et de la criminalité.
Alors qu’il souhaitait s’impliquer depuis longtemps en politique, il croit que le moment était parfait pour se lancer. Il a choisi le PQ puisque pour lui, il s’agit du parti vers lequel les gens se tournent quand ils ont besoin d’aide et quand ils veulent avancer. Il donne quelques exemples de grandes réalisations du Parti comme la loi 101 sous René Lévesque et les garderies à 5 $.
Comme inspiration, il nomme aussi un membre de sa famille, Narcisse Pérodeau, qui, en 1907, a proposé une loi avant-gardiste, qui fut adoptée quelques années plus tard, afin que les femmes puissent hériter de leur mari.
« C’est dans ce type de mouvement là que je veux inspirer ma campagne. Je veux aller de l’avant et pas de l’arrière. Plusieurs enjeux guettent le Québec. […] C’est le moment pour les Québécois de se prononcer sur quelle direction ils veulent prendre. Est-ce qu’ils veulent prendre la direction du gouvernement actuel qui est une espèce de statu quo où la place de la culture n’est pas si primordiale, ou s’ils veulent défendre la culture québécoise et continuer d’être des précurseurs sur la scène internationale pour les droits de la personne autant au niveau culturel, économique que social », a lancé dans son discours Gabriel Arpin.
Dans les prochaines semaines, le candidat veut rencontrer les gens, être à leur écoute et convaincre les souverainistes qui auraient voté pour la Coalition avenir Québec (CAQ) aux dernières élections que le PQ va bien les représenter. Conscient que des visages notoires ont siégé pour le PQ dans la région, comme Sylvain Simard et Maurice Martel, il avoue qu’il s’agit d’un grand flambeau à porter, mais aussi d’un honneur d’avoir la chance de véhiculer leurs idées du passé et d’ajouter son grain de sel au présent.
Des appuis
Le député du Bloc Québécois, Louis Plamondon, a souligné son appui. « Heureusement, le Parti Québécois a rassemblé une équipe de candidats et candidates surprenants, extraordinaires, et je pense que nous avons un des meilleurs ici », a-t-il précisé.
L’ancien député du Parti Québécois, Sylvain Simard, a comparé le candidat à la députée Véronique Hivon. Il a expliqué que celle-ci avait de l’idéal et savait ce qu’elle voulait pour le Québec.
« Et aujourd’hui, Gabriel, la situation est loin d’être facile. Mais tu as besoin du même idéal et tu représentes cet idéal. Une jeunesse formée, intelligente, qui a fait des études, la tête bien faite et le cœur à la bonne place », a-t-il adressé au candidat.
La députée de Joliette, Véronique Hivon, croit que Gabriel Arpin possède tout pour être non seulement un excellent candidat, mais aussi un excellent député.
Par ailleurs, le chef de mission pour les Nations Unies, François Beaulne, qui envisageait de se présenter pour le parti, a finalement participé à une mission qui se déroulait en même temps que la campagne.
