Le cinéaste a reçu l’autorisation de tourner cet été avec des acteurs membres de l’Union des artistes (UDA). Son personnage principal sera joué par Fred Gagnon et celui du médecin par l’actrice et conteuse de la région, Diane-Marie Racicot.
« Puisque le film compte énormément sur la performance des acteurs, j’ai décidé de me tourner vers l’organisme pour trouver des professionnels. C’était très important de bien choisir puisque le film repose pas mal sur cet aspect. Si ce n’est pas convaincant, cela ne marchera pas. J’ai fait des auditions à Montréal et j’ai choisi Fred Gagnon parce qu’il a un talent exceptionnel », explique-t-il.
Le long métrage racontera l’histoire de Philippe (Fred Gagnon), un homme trentenaire et père de famille qui a été victime d’un accident cardio-vasculaire (AVC). Son personnage principal vivra toutes les étapes du deuil au cours du film, soit le déni, la colère, le marchandage, la tristesse et finalement l’acceptation.
En repérage
Dans les prochaines semaines, Guillaume Venne sera à la recherche de lieux précis pour tourner son film. Il cherche entre autres une maison de type cottage de deux étages, idéalement en campagne et un peu éloignée des autres résidences.
« C’est un endroit où on va tourner plusieurs scènes alors que le personnage principal est en plein processus de deuil. Il va être pas mal dans l’étape de marchandage. On a besoin de sentir qu’il se retire là-bas pour s’évader alors qu’il est handicapé et qu’il doit rester chez lui », décrit le réalisateur.
Le cinéaste aura également besoin d’un lieu ressemblant à un hôpital. Il tentera des approches avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est, mais si ce n’est pas possible, il se tournera vers un centre de réadaptation qu’il pourra transformer. Il aura aussi besoin de tourner des scènes dans un bar de style nightclub et dans un chalet près d’un lac.
« Il y a toujours moyen de faire des plans pour que le lieu ressemble à ce que nous voulons. Dans le court métrage du film, nous avions seulement tourné dans ma cour et au parc Regard-sur-le-Fleuve et cela ne paraissait pas à l’écran. On commencera le tournage cet été et nous aurons besoin d’une dizaine de jours. Je ne me suis mis aucune date de sortie puisque cela prendra beaucoup de temps en raison du montage des effets spéciaux et la qualité des images qui prennent plus de temps à traiter. Je veux le projeter dans les salles de cinéma », conclut-il.
Un court métrage qui sera intégré au long métrage avait été présenté en octobre 2017 au cinéma Saint-Laurent. Près d’une cinquantaine de personnes avaient participé au tournage qui a eu lieu en décembre 2016.
Pour des informations ou suivre l’évolution du film, les gens peuvent se rendre sur la page Facebook Rêver ma vie.