3 mai 2016 - 00:00
« Il nous a laissé la crédibilité économique en héritage » – Plamondon
Par: Deux Rives
Louis Plamondon a rencontré à quelques reprises Pierre Karl Péladeau, notamment lors de la campagne électorale de Sylvain Rochon en 2015. | Photo: TC Média – Pascal Cournoyer

Louis Plamondon a rencontré à quelques reprises Pierre Karl Péladeau, notamment lors de la campagne électorale de Sylvain Rochon en 2015. | Photo: TC Média – Pascal Cournoyer

Les mots «surprise», «déception» et «compréhension» ceux sont qui résument le mieux l’état d’esprit des troupes souverainistes à la suite du départ de Pierre Karl Péladeau, rapporte le député du Bloc Québécois, Louis Plamondon.

Le vieux routier de la politique a vu défiler plusieurs chefs du Parti Québécois (PQ) depuis qu’il a été élu, de Pierre Marc Johnson à Jacques Parizeau, en passant Lucien Bouchard, Bernard Landry, André Boisclair, Pauline Marois et Pierre Karl Péladeau. Il estime que ce dernier a apporté une crédibilité à l’option souverainiste.

« C’était le premier homme d’affaires qui avait réussi qui est venu dire que la souveraineté apporterait des bénéfices positifs pour le Québec », fait valoir le député de Bécancour-Nicolet-Saurel.

« Il nous laisse en héritage ce témoignage que le Québec peut bien vivre économiquement. Personne ne pourra nous l’enlever et ça va toujours nous servir », continue Louis Plamondon.

Une course bénéfique

Le bloquiste estime que la course à la chefferie pourrait avoir des effets positifs sur les prochaines élections provinciales qui doivent se tenir le 1er octobre 2018.

« Il y aura beaucoup d’attention qui sera portée sur le PQ et il y a toujours une lune de miel avec le nouveau chef, ajoute-t-il. Dans une courte période de deux ans, ça pourrait tourner positivement, cette affaire-là. »

S’il confirme qu’il n’y a personne au Bloc Québécois qui pourrait être intéressé par la course, Louis Plamondon croit que Gilles Duceppe serait un bon candidat.

« Il a toujours été dans l’opposition. Sur une période de deux ans, il ferait le meilleur chef de l’Opposition, souligne-t-il. Sa campagne avait été une réussite dans le sens où le Bloc était à terre. Il a réussi à le relever et faire élire quand même dix députés. »

Il croit également que l’ancien député de Nicolet-Yamaska, Jean-Martin Aussant, serait un «candidat intéressant» pour le PQ, pourvu «qu’il soit intéressé», lui qui s’était aussi retiré pour des raisons familiales.

« Il est la nouvelle figure du mouvement souverainiste, illustre Plamondon. Il aurait l’avantage de rallier Option nationale et il avait beaucoup de points en commun avec Québec Solidaire, notamment sur l’Éducation. »

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